Sécurité est-européenne : l’armée de Terre réactive

Samedi 26 février, les places d’armes se remplissent d’hommes, de véhicules et d’équipements. Comme à Annecy, les unités du bataillon d’alerte de la Nato Force Response (NRF) 2022 se préparent à partir. Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Otan renforce son dispositif sur le flanc Est de l’Europe. Le corps de réaction rapide - France (CRR FR) ayant pris l’alerte de la NRF 22 en janvier, ce sont plusieurs unités de l’armée de Terre, en posture d’alerte, qui sont mobilisées 48 heures après.

Le 28 février, le bataillon d’alerte de l’Otan arrive à destination. Sa mission : renforcer la posture de dissuasion et de défense sur le flanc oriental de l’Alliance. Mais après les premiers éléments, c’est toute une logistique qu’il faut mettre en branle. À Miramas, plusieurs unités convergent pour préparer du matériel à faire transiter par voie aérienne et, le jour même, le déploiement se poursuit à l’Est. Infanterie, Troupes de montagne, artillerie, train, chasseurs ou légionnaires, l’armée de Terre conduit sa mission avec sang-froid, professionnalisme et détermination.

En 2022, la France est nation-cadre de la NRF. Les armées françaises assurent le commandement de 2 des 4 composantes (terre et air) et, particulièrement réactives, contribuent massivement à la force de réaction rapide de l’Otan en fournissant 7 700 des 20 000 hommes de cette force, ainsi que 6 avions de combat, 1 avion ISR et 4 avions de transport et d’assaut.