Le Commandement des forces spéciales Terre, le 4e régiment d’hélicoptères FS et le 5e régiment d’hélicoptères de combat sont réunis à Pau, à proximité de la Cité des parachutistes constituée autour du Musée-mémorial des parachutistes et de l’Ecole des troupes aéroportées. Ouverte en partie au grand public, la cité est à la fois un lieu de mémoire et une ouverture sur l’entraînement et le déploiement des Forces.
La Cité des parachutistes met en valeur le patrimoine aéronautique régional. Haut lieu de l’histoire aéronautique, la région paloise a accueilli au début du XXe siècle les premières écoles d’aviation, tant militaires que civiles ; les frères Wright et Blériot vinrent s’implanter à Pau. Tricornot de Rose (brevet militaire n°1), Guynemer et bon nombre de pilotes dont les Américains de l’escadrille La Fayette y obtinrent leur brevet de pilote. Cet espace de la Lande du Pont-Long conserve aujourd’hui sa vocation initiale et accueille les parachutistes et l’Aviation légère de l’armée de Terre. Les troupes aéroportées sautent sur la zone de saut Wright et le 5e RHC est implanté au quartier de Rose. Il a conservé également la piste principale sur l’aéroport de Pau-Uzein, utilisé pour la projection des forces.
Dans le cadre du regroupement des musées de l’armée de Terre en pôles muséaux, le nouveau concept de la Cité des parachutistes est totalement précurseur. Le pôle « Troisième dimension » regroupe le Musée-mémorial national des parachutistes à Pau et le Musée de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) qui reste, quant à lui, à Dax au sein de l’EALAT1, le précieux conservatoire des aéronefs militaires de l’armée de Terre. En effet, des liens étroits unissent l’aviation légère et les parachutistes. Cette histoire commence au cours de la première guerre mondiale avec les aérostiers, observateurs aériens, ancêtres des avions d’observation d’artillerie puis de l’aviation légère, qui eurent la vie sauve grâce au parachute de sauvetage accroché à leur nacelle.
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