Les libérateurs de Sennecey-le-Grand : qui sont-ils ?

Septembre 1944. L’armée française poursuit sa route vers la Libération. Le 4 septembre, l’avant-garde de l’armée du général de Lattre de Tassigny devait arriver sur Sennecey-le-Grand. Mais, manquant de carburant, elle reste bloquée aux alentours de Mâcon. Sous le commandement du capitaine de Combaud de Roquebrune, à bord de quatre Jeeps, les commandos SAS débarquent alors sur la ville. Un raid auquel le capitaine et neuf de ses hommes ne survivront pas. Qui sont ces SAS français, unités méconnues de la Seconde Guerre mondiale ?

La création d’une unité spécialisée

Eté 1940. Le capitaine Bergé propose au général de Gaulle de créer une unité parachutiste. Une volonté qui aboutit à la création de la première unité de parachutistes de la France libre, la 1^re compagnie d’infanterie de l’air, le 1^er septembre 1940.

L’épopée des SAS

Deux ans après, le 1^er janvier 1942, ces parachutistes sont intégrés au Special Air Service. Unité de forces spéciales de l’armée Britannique, le SAS est formé en 1941 par le lieutenant David Stirling. Les militaires français suivent l’instruction au combat SAS : marche, orientation, sabotage, tir, ils se spécialisent et combattent en Libye et en Tunisie. Ils rejoignent ensuite l’Ecosse, où deux bataillons de SAS français sont formés. Ils participent alors à la libération de la France et de l’Europe.

C’est dans ce contexte, qu’après la libération du Sud de la Bretagne, les SAS français, reçoivent la mission de protéger l’avancée alliée au Sud de la Loire. Leur courageuse entrée dans Sennecey-le-Grand a permis la libération de la ville. Aujourd’hui, les parachutistes du 1^er régiment parachutiste d’infanterie de marine (1^er RPIMA) sont héritiers de ces commandos et portent fièrement leur histoire.

Previous Next

×

Heading