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LES ÉQUIPES D’OBSERVATION ET DE COORDINATION : le compas dans l’oeil

Mise à jour  : 14/01/2020

Une des clefs du succès des opérations de l’armée de Terre repose sur l’intégration et la coordination des appuis- feux. Les équipes d’observation et de coordination sont constituées de spécialistes capables de conseiller, coordonner et mettre en œuvre ces différents appuis.

Pas un pas sans appui. Un principe de combat connu de tous consistant à aider une autre unité au contact d’un adversaire. Les récentes opérations ont confirmé l’importance d’intégrer les appuis-feux dans les manœuvres interarmes et interarmées.

La création, en 2011, des équipes d’observation et de coordination (EOC) répond à ce besoin. Insérés au sein d’un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA), ces artilleurs remplissent des missions de renseignement, de mise en œuvre de multiples appuis d’artillerie sol-sol, mer-sol et hélicoptère et participent aussi à des missions d’appui aérien rapproché. Assurant la coordination et le contrôle des feux, ces observateurs des feux français permettent au chef interarmes d’obtenir au bon endroit et au bon moment, les feux les mieux adaptés à l’effet recherché.

Pour le commandant Éric, adjoint au chef du bureau opérations-instruction du 1er régiment d’artillerie (1er RA), « ce travail nécessite la maîtrise d’un éventail très large de connaissances spécifiques à chacun des appuis, mais également des règles d’engagement ».

Une vision précise

Officier ou sous-officier supérieur d’artillerie expérimenté, l’officier coordinateur des feux (OCF) se trouve aux côtés du capitaine commandant le sous-groupement.

Dès l’élaboration de la manœuvre, il conseille le chef sur l’emploi des feux en fonction du besoin tactique et des contraintes 3D. Les OCF sont renforcés par des observateurs avancés (OA), également insérés dans le SGTIA. Cette répartition apporte au commandement une vision large de la situation sur zone. En plus d’assurer l’efficacité des tirs, cette exactitude permet d’éviter les tirs fratricides. Après les attaques, ils sont en charge de recueillir le renseignement des dommages effectués. Cette observation sert à évaluer les capacités résiduelles de l’ennemi.

La formalisation du cursus de formation des EOC s’est renforcée pour répondre à un besoin croissant d’appui aérien rapproché des forces terrestres en opérations. Elles doivent permettre de pallier la ressource limitée en JTAC, tout en garantissant la qualité des procédures d’appui.


Droits : Armée de Terre