A l’occasion de l’exercice Swift Response du 11 au 17 juin, la section technique de l’armée de Terre (STAT) a testé l’interopérabilité dans le domaine du dépannage. Habituée à l’évaluation des nouveaux équipements destinées aux unités, ces experts peuvent également être sollicités dans le cadre des travaux avec les alliés. Un aspect méconnu de leur mission.
Dans la région de Zadar, en Croatie, des soldats de la 11e brigade parachutiste et de la 16e Air Assault Brigade se sont entrainés tout au long du mois de juin. Opération aéroportée, actions de coercition et de stabilisation en terrain ouvert, les parachutistes français et anglais ont testé leur interopérabilité. Dans ce contexte, trois experts de la STAT sont intervenus avant l’engagement tactique des militaires afin de procéder à des évaluations dans le domaine du dépannage entre véhicules français et britanniques.
Ainsi, les équipes ont testé différents modes de dépannage, en utilisant des véhicules de dépannage français (le TRM 10 000 CLD et le PPLD) sur des véhicules anglais, et inversement. Le MAN 8x8, véhicule de dépannage anglais, a ainsi été employé sur des véhicules français (P4, PVP, PPLOG par exemple). Un échange qui a initié un partage de connaissance enrichissant pour les experts. Ce type d’exercice, en faisant travailler conjointement spécialistes de l’armée de Terre française et de l’armée britannique renforce indéniablement l’interopérabilité entre les deux armées.
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