Armée de Terre
À la rentrée 2019, 19 unités de l’armée de Terre auront changé d’appellation. Parmi elles, les centres de formation initiale des militaires du rang (CFIM), les groupements recrutement sélection (GRS), deux bases écoles ainsi que le 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre. Des changements qui mettent à l’honneur le patrimoine historique de l’armée de Terre.
Ces changements d’appellation, initiés par le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, ont pour vocation de développer davantage l’esprit guerrier dans les formations non régimentaires. Ainsi, à chaque unité a été associé le nom d’un régiment dissous :
Ces associations entre l’unité et le régiment se sont conduites naturellement : une grande partie d’entre-elles avaient déjà à la garde l’emblème d’un régiment dissous. Un rapprochement qui fait indéniablement revivre un patrimoine historique prestigieux.
Une nouvelle dénomination change également la façon dont les soldats affectés dans ces organismes de recrutement et de formation vivent leur militarité. Le personnel permanent trouve une nouvelle histoire, qu’il peut faire vivre quotidiennement. Une fois la filiation reconnue, ce changement s’incarnera dans le port des attributs du régiment dissous. La mission première des unités, les formations qu’elles dispensent ou les informations qu’elles délivrent, ainsi que leurs infrastructures ne sont pas amenées à changer.
Parallèlement aux organismes liés au recrutement et à la formation, une autre unité de l’armée de Terre change d’appellation : le 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre. À partir du 1er juillet 2019, il devient le 132e régiment d’infanterie cynotechnique (132e RIC). Cette nouvelle dénomination intervient pour deux raisons. Dans un premier temps, pour une raison patrimoniale : le 132e BCAT est héritier d’une filiation avec le 132e régiment d’infanterie. Malgré sa désignation de « bataillon », il possède pour emblème un drapeau de régiment. Le changement de terminologie corrige cette particularité. Dans un deuxième temps, pour une raison opérationnelle : les cynotechniciens du 132 sont engagés en permanence sur les théâtres d’opération. Ce changement souligne l’importance de l’unité dans le combat interarmes. Avec cette nouvelle appellation, le 132e RIC s’impose donc comme une unité propre, un régiment, et marque son ancrage dans l’infanterie et sa spécificité cynotechnique.
L’armée de Terre est soucieuse de son patrimoine, qu’elle tient à préserver. Ces nouvelles dénominations mettent en exergue une histoire riche et des traditions porteuses de sens. Elles s’inscriront naturellement dans l’organigramme de l’institution.
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Les autres unités destinées à changer de nom durant l’été sont les suivantes :
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