Les écoles de Saint Cyr Coëtquidan mettent à la disposition d’un apiculteur une parcelle de terrain. Le camp, d’une grande richesse écologique, offre un terrain idéal à l’exploitation des ruches.
"Si l'abeille se porte bien c'est que la nature est saine", affirme Joseph Le Bris, ancien militaire reconverti en agent sanitaire apicole. Et visiblement, c’est le cas sur le camp des écoles de Saint Cyr Coëtquidan qui abrite ses six ruches depuis 1998.
Les abeilles ont un rôle essentiel dans l’écosystème. Pourtant elles disparaissent par milliards, victimes de virus, champignons, pesticides… Des menaces qui n’existent pas sur le camp de Coëtquidan. Les ruches, issues d’essaims sauvages déjà présents sur le camp, sont loin des cultures traitées de manière intensive. La végétation, préservée, leur assure l’apport en nectar et en pollen nécessaire.
Une qualité environnementale que le capitaine Roger Nieto, officier tir du camp de Coëtquidan, s’attache à préserver. L’apiculteur peut en être sûr : aucun désherbant ou autre fongicide ne viendra déséquilibrer l’environnement de ses abeilles.
Très satisfait, M. Le Bris, a renouvelé son autorisation d’occupation temporaire (AOT) d’une parcelle du camp jusqu’en 2013. Ses abeilles, dans ce milieu idéal, produisent près de 100 kg de miel par an.
Droits : Armée de Terre 2011