La lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI ou IED en anglais) est partie intégrante de la protection des forces. L’armée de Terre dispose à Angers d’un centre contre-IED (C-IED). Son inauguration officielle a eu lieu le jeudi 1er juillet 2010. Pionnier, ce centre a vocation à devenir interarmées.
Le centre C-IED de l’armée de Terre est issu de la division fouille opérationnelle et déminage (DFD) de l’école du génie (EG) d’Angers, avec un effectif de 30 militaires. Son objectif : couvrir tous les aspects du contre-IED :
La vocation transverse du centre implique le renforcement du réseau de spécialistes à partir d’autres organismes pour parfaire son efficacité : renseignement, nucléaire-biologique-chimique (NBC), cynotechnie, actions civilo-militaires (CIMIC), gendarmerie…
Sa vocation naturelle est de devenir un centre C-IED interarmées, directement subordonné au Joint Chief Engineer (général commandant interarmées du génie), et de bénéficier des synergies offertes par les expertises des armées, de la gendarmerie et de la direction générale de l’armement (DGA).
Il est envisageable que le centre puisse atteindre une dimension interministérielle et accueillir les services de déminage de la sécurité civile (expertise et formation).
Partie intégrante de la protection de la force, la lutte contre les EEI est destinée à garantir et préserver la liberté de mouvement et de manœuvre des troupes sur le terrain. Cette lutte regroupe l’ensemble des activités de nature offensive et défensive menées par les forces pour prévenir cette menace, la traiter et réduire ses effets.
Dès sa création, le centre respecte les principes de l’OTAN en matière de formation contre-IED. La stratégie C-IED des forces terrestres, comme celle de l’OTAN, se décline en trois piliers :
Les trois piliers s’articulent autour de ces activités opérationnelles décisives :
Droits : Armée de Terre 2010