La concertation : statut et objectifs

L’interdiction faite aux militaires de se syndicaliser ne les empêche pas de défendre leur condition et de sensibiliser le commandement sur leurs préoccupations. Le dialogue s’impose alors et c’est grâce à la concertation que celui-ci est instauré.

Une composition représentative

88 membres titulaires et leurs 4 suppléants respectifs composent le CFMT. Ces 440 représentants sont tirés au sort parmi les volontaires. Ainsi constitué, le conseil est un véritable échantillon représentatif de l’armée de Terre : les trois catégories (EVAT, sous officiers et officiers) et tous les corps (contractuels, de carrière, des armes, des services) sont en effet représentés. Cette représentativité unique confère à la concertation une réelle crédibilité.

La condition pour objectif

Objectif principal de la concertation : prendre en compte la condition militaire. Ce sujet est défini comme étant « les conditions de vie, d’exercice du métier militaire ou d’organisation du travail » par le statut général des militaires. La concertation s’attèle donc, en grande partie, à faire remonter les préoccupations principales des militaires et essayer de trouver des solutions aux problèmes éventuellement rencontrés. Le général Elrick Irastorza, chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT), définit quant à lui la condition militaire comme « ce qui permet de bien vivre de son métier et de bien vivre son métier.».

Lien et dialogue

Présidé par le ministre de la Défense, le CFMT se réunit en session ordinaire deux fois par an et le CEMAT en assure la vice présidence. Des sessions extraordinaires, des groupes de travail, des sessions régionales peuvent être convoqués si cela semble nécessaire. Toutes ces discussions partagées par la concertation sont donc utiles et nécessaires comme moyen d’expression mais aussi comme lien tangible avec le commandement.