L’exercice Gulf 2012 a permis aux armées française et émirienne de travailler ensemble. Pour les acteurs de la défense sol-air, c’était aussi l’occasion de s’entraîner en zone désertique, et de mettre à l’épreuve la fameuse liaison 16.
Du 15 avril au 2 mai 2012 aux Émirats Arabes Unis, l’exercice franco-émirien Gulf 2012 a été l’occasion pour l’armée de Terre de s’entraîner en zone désertique. Le 54e régiment d’artillerie (54e RA) de Hyères, le 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes et le 402e régiment d’artillerie (402e RA) de Chalons en Champagne assuraient la défense sol-air du dispositif, à l’aide de pièces Mistral et de système d’armes Martha. Les stations Martha qui, utilisées pour la première fois hors métropole et dans des conditions climatiques difficiles (température élevée, sable), ont donné pleine satisfaction.
A l’honneur également durant cet exercice : la liaison 16 (L16), qui permet l’échange d’informations tactiques et techniques entre plates-formes interarmées terrestres, aériennes et maritimes de différentes nations sous mandat OTAN, en leur permettant d’utiliser un langage commun. Un véritable vecteur d’interopérabilité, utilisé actuellement par les alliés sur différents théâtres d’opération, et qui a conquis le capitaine Jérôme Guerlin, chef du centre de management de la défense dans la 3e dimension (CMD3D) : « l’avantage de la L16 est d’abord son interopérabilité, ce qui nous a permis d’échanger des informations opérationnelles avec les autres stations L16 déployées (frégate Cassard et avions Rafale), mais aussi le taux de rafraîchissement en temps réel des pistes de la situation tactique, qui a permis des prises de décision immédiates de l’autorité de commandement ».
Droits : Armée de Terre 2012