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4e régiment de chasseurs de Gap

Mise à jour  : 15/05/2018

“Toujours prêt, toujours volontaire”

1) Le 4e RCh est le seul régiment de l’armée de Terre à appartenir à la cavalerie et aux troupes de montagne

Le 4e régiment de chasseurs (4e RCh) est à la fois un régiment de cavalerie blindée et un régiment alpin. Par cette double spécialité, le régiment représente une capacité unique dans l’armée de Terre. Il est en effet le seul régiment de cavalerie de la 27e brigade d’infanterie de montagne entretenant des capacités uniques combinant la force de la cavalerie à la rusticité des troupes de montagne. Sa particularité prédispose le 4e RCh à combattre dans des conditions climatiques éprouvantes et dans des terrains escarpés et cloisonnés.
Au même titre que les autres unités alpines, ses soldats portent la tarte et suivent les formations de chefs d’équipe et de chefs de détachement à l’école militaire de haute-montagne (EMHM) de Chamonix. Destiné à combattre en milieu difficile et exigeant, le régiment s’entraîne aussi au tir d’AMX 10RC en montagne, au grand champ de tir des Alpes.

2) Le régiment est jumelé depuis 2014 avec le 12e régiment blindé du Canada (12e RBC)

Depuis 2014, le 4e RCh est jumelé avec le 12e régiment blindé du Canada (12e RBC). Ces unités appartiennent en effet toutes les deux à la cavalerie blindée et partagent également la spécifié du combat en zone de grand froid. Depuis quatre ans, les militaires français et canadiens effectuent ainsi de nombreux échanges interarmées et mènent des exercices en commun comme l’exercice annuel “Chevalier Tricolore”. Ce partenariat offre aux soldats l'opportunité d’être immergés au sein d'une armée étrangère, de découvrir une nouvelle culture militaire et des nouveaux matériels. Il permet aussi de bénéficier d'une nouvelle formation montagne afin de progresser en toute sécurité et de développer leurs capacités opérationnelles dans ce milieu à haut risque.

3) Les soldats du 4e RCh sont les dignes héritiers du maréchal Lyautey

Le 4e RCh est fier de compter parmi ses anciens le maréchal Lyautey qui fit son temps de capitaine de 1888 à 1893 à la tête du 1er escadron. Depuis, cet escadron porte son nom en son honneur. Les soldats de Clermont-Prince (surnom donné aux hommes du régiment) se font depuis les héritiers de l’esprit chasseur qui le définissait alors : « rapidité dans l’exécution de gens qui pigent et qui galopent ».
Le maréchal Hubert Lyautey est également connu pour avoir été ministre de la guerre de décembre 1916 à mars 1917, durant la 1re guerre mondiale, au cours de laquelle il tente de centraliser l’administration de la guerre et de remédier aux problèmes économiques des armées.
Tout au long de sa carrière, le maréchal Lyautey a été préoccupé par les problèmes sociaux au sein des armées ; à ce titre, il rédige en 1891 le célèbre article Le rôle social de l’officier dans la Revue des Deux Mondes. Cet essai met en avant le rôle social des officiers, véritables éducateurs dans la formation des jeunes.

4) Depuis 1999, le 4e RCh a été déployé chaque année

Le 4e RCh se distingue par une expérience opérationnelle unique qui lui a permis d’atteindre aujourd’hui un haut niveau de maturité puisque le régiment n’a connu aucune «année blanche» en termes de projections extérieures depuis sa professionnalisation en 1999. Ces dix dernières années, le « 4 » a été particulièrement présent en Kapisa (Afghanistan), où il a été déployé quatre hivers entre 2008 et 2012, et au Mali où il a été engagé trois étés depuis 2014.

5) Le 4e régiment de chasseurs a participé à la bataille de Batangafo en Centrafrique en 2014

En 2014, le régiment est déployé avec la force Sangaris en République centrafricaine. Suite à des massacres contre la population dans la ville isolée de Batangafo, le 4e RCh est alors engagé dans un raid de 700 km pour une bataille qui durera trois jours. Il porte ainsi secours aux troupes de l’ONU et met hors de combat une garnison de plus de 300 rebelles lourdement armés. La bataille de Batangafo se termine le 9 août 2014 lorsque la ville est définitivement libérée et que les soldats français et congolais se retirent de la ville.


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