Le ministère des Armées participe à la nouvelle édition nationale de la semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées (SEEPH), du 15 au 21 novembre. L'occasion de souligner son engagement en matière de recrutement et d'insertion des personnes en situation de handicap.
Aujourd'hui, le ministère des Armées emploie 2 800 agents civils en situation de handicap. Ce nombre a vocation à augmenter. En effet, en début d'année prochaine, le ministère lancera son nouveau Plan Handicap triennal, qui prévoit le renforcement de la promotion de l'inclusion et de la non-discrimination. Il s'agira notamment d'intégrer davantage de personnels handicapés, notamment des étudiants de tous niveaux de diplômes, grâce au recrutement par concours, sur contrat, via l'apprentissage, les stages ou les contrats armées-jeunesse. Une voie de recrutement spécifique permettra aux candidats handicapés d'être recrutés sur contrat puis d'intégrer un corps de fonctionnaire sans avoir eu à passer un concours.
En France, près de 15 millions de personnes sont atteintes d'une maladie chronique évolutive (MCE), soit 15 % de la population active. Parmi ces maladies, les plus connues et les plus fréquentes sont : cancer, bronchite chronique, hépatite C, mucoviscidose, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde grave, fibromyalgie, maladie de Crohn, affection cardiovasculaire, insuffisance rénale, sida, mais aussi la dépression, l'asthme, le diabète…
Pourtant, continuer à travailler avec une maladie chronique évolutive, c'est possible ! Cela dépend du type de maladie et des traitements mais, dans tous les cas, continuer à travailler, malgré la fatigue, les douleurs, les traitements et les absences contribue à garder le moral. Prendre l'initiative d'aborder les conséquences de sa maladie sur son travail avec son employeur et ses collègues, c'est ouvrir la possibilité de mettre en place des solutions adaptées pour continuer à travailler tout en préservant sa santé. En effet, des solutions existent : télétravail, aménagement des horaires de travail, des temps de pause, autorisation d'absences.
Si elle n'est pas toujours synonyme de handicap, une maladie chronique évolutive peut s'aggraver. La personne malade peut engager une démarche de reconnaissance du handicap. La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) est une étape importante pour anticiper une situation de rechute, de poussée ou d'aggravation de la situation. Plus les démarches seront engagées tôt, plus il sera aisé de prendre en compte la maladie et d'adapter le poste de travail.
Sans être un sésame, obtenir le statut de « travailleur handicapé » vous fait bénéficier d'un ensemble de droits, d'aides et de services :
· Un accompagnement et des conseils par des spécialistes du handicap : au ministère des Armées, le réseau handicap est animé par une délégation nationale composée de sept délégués régionaux et de 120 référents locaux.
· Un accès à des prestations d'orientation professionnelle, à des formations.
· Des services et aides financières destinés notamment à couvrir les frais liés à la compensation du handicap dans l'emploi.
· Un aménagement de poste destiné à compenser le handicap. Il peut s'agir, selon les cas, d'un matériel spécifique ou d'aménagements en termes d'organisation du travail (horaires, télétravail…).
· Une majoration du Compte personnel de formation (CPF) pour les personnels civils.
· Sous certaines conditions, ce statut permet également de bénéficier d'une retraite anticipée.
Le ministère recrute des personnes en situation de handicap, rendez-vous sur https://www.civils.defense.gouv.fr/