Vous n’avez pas pu vous déplacer à la Fabrique Défense ce weekend ? Retour en images et en vidéo sur trois jours d’événements inédits organisés par les directions du Secrétariat général pour l'administration (SGA).
Au-delà des événements pilotés par les directions et délégations, de nombreux agents du SGA ont témoigné de leur expérience au ministère des Armées lors des (très plébiscitées) conférences de la Fabrique Défense. Au programme des sujets abordés : l'apprentissage, le recrutement, la jeunesse, mais aussi les résultats obtenus au ministère en matière de mixité ou de handicap.
Depuis 2015, le ministère des Armées s'est profondément investi dans l'apprentissage. Plus de 2 200 apprentis occupent aujourd’hui des fonctions très variées au sein du ministère, sur tout le territoire, du niveau CAP à Master 2. Le témoignage de deux d’entre eux :
"J'ai choisi de réaliser mon apprentissage au sein du ministère car les missions proposées étaient particulièrement intéressantes et enrichissantes. Cela me permettait aussi de servir les intérêts de la France et défendre ses valeurs." Guillaume Bouilloux, ex-apprenti en prévention des risques au Service d’infrastructure de La Défense, aujourd'hui embauché au ministère.
"Dans le cadre de nos apprentissages, on peut être amenés à faire des choses vraiment hors du commun. Par exemple, j'ai pu accompagner des journalistes dans un sous-marin et en prendre plein les yeux." EV1 Ambroise, ex-apprenti au SIRPA Marine et aujourd'hui embauché dans ce même service.
Le GCA Daniel Ménaouine, directeur du Service National et de la Jeunesse, et le vice-amiral Anne De Mazieux, Haut fonctionnaire à l’égalité, ont participé à la conférence « Promouvoir l’égalité et la diversité, une priorité ministérielle » :
"Vous avez toute votre place pour dérouler une carrière valorisante et complète au sein du ministère des Armées dans de très nombreux métiers, car tous les métiers du ministère sont désormais ouverts aux femmes ! Cela signifie, qu'aujourd'hui, une femme peut, tout autant qu'un homme, défendre la Nation et ses valeurs. Une femme militaire peut parfaitement s'accomplir, sans pour autant devoir renoncer à sa personnalité ou sa féminité. On peut rejoindre le ministère des Armées sans avoir fait d'études scientifiques, en étant littéraire, sans être une sportive de haut-niveau. Aujourd'hui, on compte 43 femmes officiers générales, et en 2020, 30 % des emplois de directions étaient pourvus par des femmes civiles." Vice-amiral Anne de Mazieux.
Cette fois, le GCA Daniel Ménaouine a participé à une conférence aux côtés du directeur des ressources humaines, Thibaut de Vanssay, afin d’échanger sur l’avenir des liens entre la jeunesse et le monde de La Défense. Quelques moments phares :
"Le lien jeunes-Défense évolue tous les jours. A l'époque, le lien était assez simple. Aujourd'hui, il est beaucoup plus élargi avec les conséquences liées au réchauffement climatique, à l'environnement, au danger industriel... Les jeunes sont en quête de sens face à un monde rempli de menace, ils veulent jouer un rôle (…). Il faut réfléchir à une Défense au sens large et que l'engagement soit reconnu." GCA Daniel Ménaouine.
"En tant que directeur des ressources humaines, j'ai la responsabilité d'une RH intégrale : nous recrutons 26 000 personnels chaque année. Nous avons beaucoup de demandes de jeunes car c'est un ministère qui a du sens. Il n'y a pas une autre organisation en France qui, dans la même journée, recrute dans le nucléaire, la chirurgie, les sous-marins, la flotte aérienne, les internats, ou encore les musées. Nous avons tous les métiers et tous ont du sens." Thibault de Vanssay.
Certains agents du SGA ont présenté leur parcours et leur métier, parfois méconnu. C’est le cas du commissaire de 1ère classe Bastien, chargé d’études à la Direction des affaires financières, ou encore d’Isabelle, restauratrice de textiles au musée de l’Armée.
"Le musée de l'Armée est le 5e musée français, il possède plus de 500 000 oeuvres qui appartiennent au domaine public. Entre 70 et 80 % des objets sont complètement ou en partie en textiles. (…) En tant que restaurateurs, nous ne sommes pas médecins, nous ne sauvons pas la terre, mais nous avons la fierté de transmettre ces objets aux générations futures. Lorsque l'on restaure des objets de la Seconde Guerre mondiale ou des objets appartenant aux déportés, nous participons au devoir de mémoire." Isabelle.
"Même en étant dans les finances, au ministère des Armées, nous pouvons partir en opération extérieure dans les fonctions supports, y compris administratives au sein du SGA. Lors de mon opération extérieure, j'ai pu gérer le budget, les achats locaux et un peu de logistique. Ma mission était notamment de négocier avec la nation hôte pour obtenir le meilleur budget possible pour nos matériels." Commissaire de 1ère classe Bastien.
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