Opérations
Depuis le 13 octobre 2010, le groupe aéronaval est engagé dans l’opération Agapanthe 2010. Avec la présence en surface d’un porte-avions, de deux frégates et d’un pétrolier ravitailleur, ce déploiement constitue une impressionnante projection de force en opérations de la Marine nationale. Pourtant, un acteur discret évolue à proximité des navires de surface, sans que quiconque à l’extérieur de la force ne sache où il se trouve : le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Améthyste.
Les missions du SNA sont variées : la protection discrète du groupe aéronaval n’est qu’un des volets de son action. Placé à l’avant du dispositif, il a la capacité de repérer une menace potentielle bien en amont du passage des navires de surface. Parallèlement, il recueille des informations sur son environnement, grâce à ses capteurs perfectionnés, et participe ainsi au renseignement de la force.
L’équipage du SNA évolue dans un univers bien particulier. Pour les 77 marins de ce « bateau noir », Agapanthe représente une mission de plusieurs semaines à naviguer uniquement aux instruments, sans aucune autre vue directe vers l’extérieur que le périscope. Un environnement hostile où toute détection est une menace potentielle qu’il faut surveiller et enregistrer, où l’on apprend à se passer de la vision pour se concentrer presque exclusivement sur son ouïe.
A bord du porte-avions Charles de Gaulle, d’autres sous-mariniers opèrent en liaison avec l’Améthyste. Intégrés à l’état-major embarqué, neuf sous-mariniers arment en effet une cellule, commandée par un ancien « pacha » de sous-marin, qui assure le contrôle opérationnel du sous-marin pendant toute la durée du déploiement.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants
