Le chef d'état-major de la Marine émirienne et deux officiers de liaison témoignent de leur coopération avec les militaires français lors de l'exercice Big Fox.
« Nous n’en sommes pas à la première coopération de ce type et nous commençons à bénéficier d’un solide retour d’expérience. De ce fait, à chaque édition de Big Fox, nous améliorons la coopération entre nos forces armées. La présence du porte-avions Charles de Gaulle a permis d’accroître encore cette connaissance mutuelle en conduisant des manœuvres aéronavales. Il y avait donc cette année une dimension supplémentaire indéniable et Big Fox reste un entraînement véritablement interarmées ».
« Il reste toujours des progrès à accomplir. Par exemple, nous pourrons envisager, dans une prochaine édition, de monter une cellule de commandement et de contrôle conjointe et améliorer nos réseaux de communications pour mieux échanger à la mer et dans les airs ».
« C’est une question à poser en priorité aux officiers de liaison. Pour ma part, l’excellente qualité de notre relation militaire est soulignée par le commandement et je suis très satisfait de la coopération interarmées étroite entre nos deux pays ».
« Travailler avec un porte-avions et de nombreux aéronefs est une occasion de coopération rare et précieuse pour nous. Pendant Big Fox, nous avons souvent échangé avec nos pilotes. Pour eux, assurer la protection du Charles de Gaulle, comme cela a été fait, est quelque chose d’unique.
De plus, assister à la mise en œuvre d’aéronefs depuis le pont du Charles de Gaulle apporte un éclairage différent. Cette expérience nous est précieuse pour mieux appréhender la dimension de la projection d’une force aérienne depuis la mer et, à un niveau plus élémentaire, les procédures de sécurité sur une plate forme embarquée ».
« Ce qui est impressionnant à bord, c’est bien entendu la taille du bâtiment. Le Charles de Gaulle, ce sont deux mille marins qui travaillent comme un seul homme, avec un professionnalisme à toute épreuve et une parfaite coordination pour accomplir leur mission.
Je remercie la Marine française de nous avoir permis d’accéder en toute transparence à l’ensemble des lieux de décision et de nous associer pleinement à ces manœuvres. Nous n’avons pas de porte-avions aux Emirats et il s’agit donc d’une expérience assez exceptionnelle pour nous ».
Sources : EMA
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