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Sangaris

En octobre 2002, l'opération BOALI a soutenu la mise en place de la première force multinationale africaine en Centrafrique, la FOMUC de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC).

Dans le cadre du programme français de coopération RECAMP, qui vise à aider les armées africaines à assurer elles-mêmes la sécurité du continent africain, BOALI a assuré principalement le soutien, sur le plan administratif, technique et si besoin opérationnel, de la force de stabilisation africaine en Centrafrique, la FOMUC, puis la MICOPAX. Elle a également assuré l'instruction opérationnelle des unités des FACA, les forces armées centrafricaines, dans le cadre de la coopération bilatérale de défense entre la France et la République Centrafricaine.

Depuis la prise de pouvoir par la Séléka fin mars 2013, un renforcement du détachement BOALI à Bangui a été décidé afin de consolider le dispositif permettant de protéger les ressortissants français en Centrafrique : un état-major tactique et deux compagnies des forces françaises au Gabon ont été projetés entre le 22 et le 24 mars 2013 à Bangui en renfort du détachement Boali. Ce renfort a porté l’effectif total à Bangui à plus de 500 militaires.

Le détachement Boali ainsi que les éléments en renfort se sont alors concentrés sur les missions de sécurisation des ressortissants français et des points d’intérêt stratégiques français (emprises diplomatiques, points de regroupement des ressortissants français, lieux à haute valeur ajoutée pour la communauté française), sur le soutien logistique, administratif et technique de la force africaine de stabilisation en Centrafrique (MICOPAX, puis MISCA), et sur la sécurisation de l’aéroport de M’Poko.

Actuellement, le dispositif et les missions des militaires français déployés à Bangui s’établit à plus de 600 militaires, dont 240 sont déployés au titre de l’opération Boali, le reste étant en renfort de ce détachement depuis fin mars 2013. La mission des militaires français à Bangui est majeure car elle permet de maintenir ouvert l’aéroport de M’Poko, seule voie d’accès internationale à la RCA.