Du 4 au 12 mai 2012, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, engagé dans l’opération Corymbe et la force interarmées Licorne déployé en Côte d’Ivoire ont réalisé un exercice amphibie et des entraînements conjoints baptisés « Tonnerre d’Ivoire », avec le soutien des forces ivoiriennes.
La première phase de l’exercice « Tonnerre d’Ivoire » s’est déroulée dès le 4 mai, au large d’Abidjan, avec des exercices d’appontage au profit du détachement Fennec de la force Licorne.
La deuxième phase de l’exercice a débuté le 7 mai avec l’arrivée du BPC Tonnerre dans le port d’Abidjan. De nombreuses interactions se sont succédées afin de valider la capacité amphibie de la force Licorne. Des fusiliers-marins ivoiriens ont assuré la sûreté rapprochée des chalands de transport de matériel (CTM) pendant qu’une centaine de marsouins réalisaient les manœuvres d’embarquement et débarquement de leurs véhicules. Chaque pilote a effectué plusieurs rotations d’embarquement sur les CTM puis de débarquement en porte à porte une fois sur le BPC Tonnerre dans la lagune.
Un CTM, chargé d’un véhicule blindé ERC90, a validé le ralliement du détachement d’intervention lagunaire (DIL) en passant sous les ponts d’Abidjan.
La dernière phase de cet exercice a été la mise en œuvre d’une évacuation médicale par transport amphibie vers l’hôpital du BPC Tonnerre.
Parallèlement, la force Licorne a organisé des séances d’entraînement opérationnel au profit du personnel du BPC Tonnerre. Un détachement a réalisé différents ateliers au profit des 17 fusiliers-marins de la brigade de protection du Tonnerre : actes élémentaires, séances de tirs et mise en situation de sécurisation d’un point de regroupement de ressortissants.
Cette coopération s’est poursuivie toute la semaine avec des actions de formation de la marine ivoirienne.
La France maintient, avec la force Licorne qui compte 450 hommes, une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français et accompagner la réforme de l’armée ivoirienne. Ce dispositif peut être renforcé à tout moment par des moyens projetés par les forces françaises prépositionnées au Gabon ou au Sénégal, depuis la France ou par le bâtiment engagé dans l’opération Corymbe de présence dans le golfe de Guinée.
Sources : EMA
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