Côte d’Ivoire : exercice cynotechnique (vidéo)

Insérés au sein des sections de combat, les six équipes cynophiles ont acquis les savoir-faire techniques et tactiques nécessaires à leur mission d’appui des unités au contact. Lors de cette phase, elles ont employé les différentes capacités de transport de la Force, notamment les moyens lagunaires et héliportés. La phase héliportée nécessite une préparation importante. Comme le souligne le chef de détachement, « avant d’embarquer un chien dans un hélicoptère, il faut passer par une phase d’accoutumance où le maître amène son chien à apprivoiser l’appareil et son environnement : le bruit des moteurs, l’air brassé par le rotor, le décollage. En procédant avec fermeté et patience, le maître de chien parvient à embarquer et débarquer en binôme en toute sécurité ».

Axé sur la discipline, la seconde partie de l’exercice était composée d’entraînements au tir avec chien, à l’attaque par morsure commandée et à la frappe muselée, avec des mises en situation réalistes (intrusions d’individus dans une emprise militaire par exemple). Pour atteindre les objectifs fixés par l’exercice, l’obéissance du chien aux ordres de son maître doit être immédiate. Cette synergie est le résultat de plusieurs années d’un travail long et régulier.

La mission principale du détachement cynotechnique de la force Licorne est déterminante : participer à la sécurité des emprises militaires de Port-Bouët. Par ailleurs le chien constitue une capacité dissuasive qui peut être employée avec les unités au contact, lors de reconnaissance d’itinéraire ou en arrière d’un dispositif.