Le 7 juillet 2015, sur la base aérienne principale de Conakry a eu lieu la cérémonie de clôture du centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry, en Guinée.
Présidée par monsieur Cochery, ambassadeur de France, cette cérémonie s’est déroulée en présence d’autorités guinéennes parmi lesquelles maître Camara, ministre délégué à la Défense, et le docteur Keita, coordonnateur de la lutte contre la maladie à virus Ebola.
Dans son ordre du jour, le médecin en chef Boutin, commandant le détachement, a rappelé le bilan du centre : « depuis le 23 janvier 2015, le CTS a pris en charge 61 soignants. 24 d’entre eux étaient infectés par le virus Ebola. Nous pouvons être fiers de ces 16 visages d’hommes et de femmes qui ont été guéris, et la présence de certains d’entre eux redonne de l’espoir à tous ceux qui sont encore hospitalisés dans un centre de traitement Ebola ». L’ambassadeur de France à quant à lui rappelé que la fermeture du CTS ne marquait pas la fin de la participation de la France à la lutte contre l’épidémie Ebola.
Mis en œuvre par l'armée française dans l’urgence en quatre semaines, le CTS proposait une offre spécifique de soins aux soignants exposés en première ligne, c’est-à-dire à tous les acteurs de santé du public ou du privé intervenant directement dans la lutte contre Ebola, ainsi qu’aux membres d’ONG nationales ou internationales.
A partir du 15 juin 215, le CTS avait progressivement diminué ses capacités, dans un contexte où la situation épidémiologique s’est stabilisée en Guinée. La prise en compte au niveau local par l’ensemble des acteurs de la situation ainsi que la présence des organisations non gouvernementales ont permis d’envisager la fermeture de la structure. En liaison avec la coordination nationale guinéenne, le 5 juillet 2015, le CTS a cessé d’accueillir de nouveaux patients.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense