Du 25 au 30 avril 2012, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, engagé dans l’opération Corymbe, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) des Eléments Français au Sénégal (EFS) ont participé à la deuxième édition de l’exercice de coopération régionale Saharan Express, un exercice de lutte contre les narcotrafics, immigration clandestine et pêches illégales.
Cet exercice est organisé par les forces américaines. A leurs côtés, des moyens militaires français, britanniques et espagnols ont également été invités à participer à cet exercice qui vise à renforcer les capacités d’action de l’Etat en mer de pays d’Afrique occidentale et Afrique du Nord riverains de l’océan Atlantique. Ont ainsi également participé à cet exercice le Cap Vert, la Gambie, le Libéria, la Mauritanie, le Maroc, la Sierra-Leone, et le Sénégal.
Au total donc, 11 nations, 10 bâtiments, 2 avions de patrouilles, 4 centres de coordination maritimes situés au Cap-Vert, au Sénégal, en Mauritanie et en Gambie.
Cet exercice était articulé autour de formations dans le port de Dakar (Sénégal) d’une part, puis de la conduite d’exercices à la mer d’autre part. Les moyens ont évolué dans deux zones retenues, au large de la Gambie et du Sénégal.
4 bâtiments simulaient des navires menant des activités illégales (en l’occurrence, le bâtiment français Tonnerre, le bâtiment américain USS Simpson et les bâtiments britanniques Dauntless et Vencedora). Et 7 bâtiments de pays d’Afrique ont été engagés face à eux, tous étaient spécialisés dans l’action de l’Etat en mer.
Le Tonnerre, qui simulait une activité de pêche illégale et de narcotrafic, a participé à l’entraînement des forces maritimes de Gambie, de Mauritanie, du Sénégal et du Libéria. Ces dernières ont réalisé des exercices de visites sur le Tonnerre puis ont suivi, avec l’équipage du BPC, des instructions sur la recherche, le sauvetage en mer et enfin le secourisme.
L’engagement de chaque pays a permis d’améliorer le niveau opérationnel de leurs moyens militaires respectifs, notamment des équipes d’intervention dans le domaine de la sécurité et sûreté maritime.
En marge de cet exercice, les participants français ont eu l’occasion d’échanger avec leurs partenaires africains, notamment les Sénégalais et les Cap Verdiens déjà rencontrés au mois d’avril lors des actions de coopération du bâtiment Corymbe.
Sources : EMA
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