Mémoire et patrimoine
10 mois de combats acharnés ; près de 60 millions d’obus tirés ; plus de 700 000 morts, disparus ou blessés. Ces chiffres font froid dans le dos. Ils sont ceux de la bataille de Verdun. Dans la fange et le froid, la promiscuité et la violence des combats, les poilus de France ont défendu le territoire national envers et contre tout.
Le 21 février 1916 au matin, peu après 7h, les forces allemandes lancent une offensive sur la Meuse. Près de 2 millions d’obus s’abattent en une seule journée sur les positions françaises. L’armée allemande veut percer les lignes meusiennes, pour « saigner à blanc » les forces hexagonales, d’après le mot du général Falkenhayn, alors chef d’état-major et commandant de la 9e armée allemande. Cette tactique porte ses fruits : le fort de Douaumont, jusqu’alors considéré comme imprenable, chute dès le 25 février.
La suite : des batailles acharnées pour conquérir le terrain mètre par mètre, avant de le reperdre, puis de le reprendre, puis de le perdre à nouveau… jusqu’à ce jour du 19 décembre, qui signe officiellement la fin de la bataille de Verdun, celle de 1916, la plus importante de la Meuse.
100 ans nous séparent de cette bataille historique, mais elle reste toujours aussi vivace dans la mémoire française. Dans le cadre de la commémoration du centenaire, la rédaction vous propose tout au long de l’année 2016 une série de reportages, d’interviews, de focus sur des anecdotes insolites, de vidéos, de portfolios et de webdocumentaires traitant de nombreux aspects de la bataille de Verdun et de la vie pendant la Grande Guerre.
Rendez-vous chaque semaine, du 21 février au 19 décembre 2016, pour en savoir plus sur cette période meurtrière mais symbole de courage.
