Le 26 janvier 2022, huit Rafale Marine des Flottilles 12F et 17F, ainsi qu’un Atlantique 2 de la Flottille 23F, ont mené un entrainement supérieur dans le cadre de leur préparation opérationnelle avant le déploiement CLEMENCEAU 22.
Cet entrainement s’inscrit dans un scénario fictif de dégradation sécuritaire nécessitant l’intervention des forces françaises. En tout début de matinée, les aéronefs ont décollé de leurs bases respectives pour mener une mission d’appui au profit d’une manœuvre amphibie dans un environnement non permissif. L’Atlantique 2 avait préalablement établi une situation surface claire afin de permettre la pénétration des avions de chasse en sécurité.
L’un des principaux objectifs de la mission consistait à conduire un entraînement face à la menace sol-air. Cette dernière était réellement déployée au sol grâce à des éléments du 11ième RAMa (régiment d’artillerie de marine) mettant en œuvre des systèmes d’armes à très courte portée de type Mistral, et le radar organique associé. Des contrôleurs aériens avancés issus du même régiment travaillaient quant à eux au profit des chasseurs pour assurer la relocalisation de la batterie adverse.
L’entraînement supérieur a également permis d’expérimenter les systèmes embarqués via des protocoles de DaCAS (digitally assisted close air support), permettant d’améliorer la rapidité, l’efficacité et la sécurité des actions offensives menées lors des missions d’appui aérien rapproché.
Cette phase d’entraînement pré-déploiement s’inscrit dans un contexte de durcissement de la préparation opérationnelle et de développement de nouvelles capacités A quelques jours de l’appareillage du porte-avions Charles de Gaulle au sein du groupe aéronaval, les aéronefs du Groupe Aérien Embarqué (composé des Rafale Marine des Flottilles 12F et 17F, des Hawkeye de la Flottilles 4F et des détachements hélicoptères des Flottilles 31F, 35F et 36F) sont prêts pour la mission CLEMENCEAU 22.
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées