Après avoir franchi le détroit de Gibraltar et valorisé son transit par des levés hydrographiques, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a bénéficié d’une escale de quelques jours à Barcelone. A cette occasion, l’équipage A a pu pour la première fois depuis près de deux ans mettre des permissionnaires à terre.
Cette relâche opérationnelle a été aussi l’occasion pour l’unité de rayonner puisque le consul général de France et des représentants français de l’étranger ont pu visiter le navire et échanger avec des marins. De plus, le commandant s’est exprimé devant la classe du Lycée français de Barcelone spécialisée dans les enjeux maritimes. Les missions du BHO, les enjeux liés à la connaissance du milieu marin et le quotidien des marins ont été abordés. Ce modèle de classe, lancé à la rentrée scolaire 2021, est pour l’instant unique en son genre mais devrait rapidement se développer au sein de l’Education nationale.
Par la suite, le BHO a débuté ses travaux dans le golfe du Lion. Ils ont pour but d’améliorer la connaissance de la bathymétrie et de la nature des fonds (sédimentologie) de cette zone et s’inscrivent dans le plan national d’hydrographie qui fixe les priorités annuelles en matières de travaux. Ces levés permettent, entre autres, d’aider à la détermination de sites potentiels d’implantation de parcs éoliens flottants et de leurs zones de raccordement jusqu’à la terre.
Pour mener à bien sa mission, le BHO peut compter sur les multiples équipements et apparaux qu’il embarque, par exemple :
Bâtiment scientifique militaire, le Beautemps-Beaupré participe également, depuis sa zone de travail au large des côtes françaises, à la sécurisation de nos approches maritimes et à l’action de l’Etat en mer. Doté de de senseurs extrêmement performants, permettant de tout mesurer dans le domaine géophysique, le Beautemps-Beaupré incarne à sa manière l’axe « marine en pointe » du plan Mercator.
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées