Du 22 au 27 juin 2018, les chasseurs de mines L’Aigle et Céphée ont fait escale à Gdynia, en Pologne, pour participer aux commémorations des 100 ans de la Marine polonaise.
Une délégation composée des marins des équipages des deux bâtiments a accompagné le vice-amiral d’escadre Lozier, Inspecteur de la Marine nationale représentant le chef d’état-major de la Marine, à la cérémonie officielle organisée, en présence du Président de la République polonaise, le 24 juin pour l’occasion.
Simultanément, les deux chasseurs de mines français ont participé à la revue navale, en compagnie des marines américaine, allemande, lettone, lituanienne, finlandaise, danoise mais aussi chinoise, intégrées à une impressionnante ligne de file de plus de 25 bâtiments de combat.
L’Inspecteur de la Marine a félicité le chef d’état-major de la marine polonaise pour la parfaite organisation des cérémonies et de de la revue navale, en soulignant les liens forts existant entre les deux marines.
Son Excellence Pierre Lévy, ambassadeur de France en Pologne, a également souligné les liens d’amitié historiques unissant les deux pays lors de sa venue à bord des CMT en compagnie d’officiels polonais et de représentants français en Pologne.
Les équipages des deux bâtiments étaient fiers de participer à ce grand événement maritime et d’y représenter la France. Ils se préparent désormais à quitter la mer Baltique qu’ils sillonnent depuis un mois et demi, avant de reprendre leurs missions de guerre des mines au large des côtes françaises.
La France possède dans le domaine de guerre des mines une expertise reconnue qui joue un rôle majeur pour la crédibilité de la dissuasion, la sûreté de nos approvisionnements tant dans nos approches que lors des transits ainsi que pour notre capacité d’intervention. La guerre des mines est une capacité majeure de la Marine nationale car elle participe à l’ensemble des missions de la Marine. Les unités de guerre des mines sont chargées de la sécurisation des chenaux utilisés par les SNLE lors de leurs transits entre leur base de Brest et la haute mer. Elles doivent également en cas de menace particularisée, être en mesure de maintenir l’accès à un port d’intérêt vital et se tenir prêtes à assurer le libre accès aux ports alliés. Elles ont en outre, vocation à être projetées au sein d’une force navale nationale ou interalliés lorsque les opérations se déroulent à proximité de côtes plus sensibles au risque « mines ».
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées