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Le groupe Jeanne d’Arc affûte sa maîtrise de la lutte anti sous-marine

Mise à jour  : 17/07/2012 - Direction : SIRPA Marine

Le 14 juillet 2012, au large des îles Canaries, après plusieurs jours d’entrainement commun, le groupe Jeanne d’Arc a effectué,avec un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) français, un transfert de personnel peu commun.

Depuis quelques jours déjà, un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) opère avec les deux bâtiments du groupe Jeanne d’Arc. Objectif: parfaire l’entraînement des officiers-élèves (OE) embarqués sur la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues et le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et entretenir les savoir-faire ASM du groupe. C’est une occasion rare pour les jeunes enseignes de travailler situation réelle. Une douzaine d’entre eux suivront ces entraînements opérationnels depuis le sous-marin lui-même. Embarqués pour 48h, les officiers-élèves ont eu l’opportunité de découvrir la vie singulière d’un équipage de SNA, ainsi que le niveau d’expertise de ces hommes qui vivent sous la mer.

Le transfert des OE, depuis la frégate ou le BPC vers le sous-marin, est réalisé en pleine mer. Habituellement, c’est une embarcation qui est mise à l’eau pour effectuer cette manœuvre. Cependant, compte tenu des conditions météorologiques, l’Alouette III du groupe Jeanne d’Arc décolle alors pour réaliser une opération particulière: un hélitreuillage sur le kiosque d’un sous-marin.

Situé à une dizaine de nautiques du Dixmude, le SNA fait surface vers 07h30 afin de recevoir le plongeur de bord de l’Alouette III. La manœuvre est délicate, le vent important et le massif du sous-marin bien petit. À quelques mètres seulement en stationnaire au-dessus du «boudin noir», le pilotage de l’aéronef est précis, la sécurité assurée, le mécanicien de bord chargé du treuil de l’Alouette peut descendre le plongeur. Une fois posté dans le kiosque, le plongeur va assurer à son tour la sécurité de l’hélitreuillage de 5 officiers-élèves et de 2 membres d’équipage du sous-marin, en deux passes.

À quelques jours du retour en Europe du groupe Jeanne d’Arc, les OE poursuivent de plus belle leur mise en condition opérationnelle pour parfaire leurs connaissances, pratiques et découvertes du métier qu’ils ont choisi, d’une vie tournée vers la mer, vers le large et en équipage.


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées