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Frégate et hélicoptère embarqué, un tandem redoutable

Mise à jour  : 02/12/2016 - Direction : SIRPA Marine

De jour comme de nuit, les équipes de lutte sous-marine des frégates veillent leurs sonars actifs ou passifs guettant avec attention le retour de chaque impulsion sur leur écran. Les hélicoptères embarqués et leurs sonars trempés sont des atouts primordiaux car ils sont dans la capacité d’apporter aux frégates une allonge stratégique dans leurs recherches et dans la lutte anti-sous-marine armée. Depuis les central-opérations des différentes unités du groupe aéronaval, les officiers de lutte anti sous-marine (OLASM) scrutent leurs tables traçantes et leurs résultats. Au sein de la force, ils se partagent une situation tactique la plus complète possible, y compris avec le sous-marin nucléaire d’attaque qui accompagne et protège la force.

Les frégates anti-sous-marines comme le Jean de Vienne et l’Augsburg, et leurs hélicoptères embarqués Lynx sont spécialement équipées pour cette lutte. Les frégates de défense anti-aériennes ont également des senseurs puissants pour participer à la bulle de protection sous-marine. Sans oublier de mentionner les tous derniers bâtiments de la Marine nationale, les frégates multi-missions pouvant embarquer des hélicoptères NH90 Caïman. Ce tandem est un véritable bond capacitaire dans ce domaine de lutte.
Atlantique 2, détecteur intouchable et attaquant puissant 
Dans le ciel, les avions Atlantique 2 de la Marine nationale prennent une part active à la détection et à la poursuite d’un sous-marin étranger. Indétectable depuis les profondeurs, l’avion de patrouille maritime est doté de bouées acoustiques largables mais peut surtout repérer un périscope de sous-marin grâce à ses postes d’observation à vue et ses radars. Si un sous-marin hostile était repéré, l'Atlantique 2 pourrait utiliser ses torpilles MU90, dont disposent également les hélicoptères embarqués et les frégates anti-sous-marines.
Le SNA, meilleur traqueur de ses semblables
Le meilleur chasseur de sous-marins est certainement le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) lui-même. Tapi dans les profondeurs, il est terriblement discret et indiscret : silencieux et très difficilement détectable, il écoute, observe et renseigne la force sur son environnement immédiat. Son équipage et notamment les « oreilles d’or » sont à l'affût de la moindre indiscrétion des autres sous-marin, captée par un sonar passif à très basse fréquence remorquée derrière le SNA.

Grâce à la complémentarité de ces moyens de lutte anti-sous-marine, le groupe aéronaval peut compter sur une protection sous-marine optimale.


Sources : Marine nationale
Droits : Marine nationale