Accueil | IRSEM | Evènements | Colloques | Retours de conférences | Peut-il encore y avoir des stratégies nationales? Colloque IRSEM-EDG du 14 novembre 2012 IRSEM ... Retours de conférences | Peut-il encore y avoir des stratégies nationales? Colloque IRSEM-EDG du 14 novembre 2012

Peut-il encore y avoir des stratégies nationales? Colloque IRSEM-EDG du 14 novembre 2012

Mise à jour  : 03/12/2012 - Direction : IRSEM

Sous la présidence du général de corps d'armée Jean-Marc Duquesne, directeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) et de l’Enseignement Militaire Supérieur (EMS), ce colloque a rassemblé dans l’amphithéâtre Foch de l’École militaire quinze chercheurs et enseignants, spécialistes en relations internationales, histoire, sciences politiques et questions de sécurité, pour débattre de ce thème.

Source : article du CNE Laëtitia PERRIER

Le Gouverneur militaire de Paris, le général Hervé Charpentier, a ouvert le colloque intitulé : "Peut-il encore y avoir des stratégies nationales ?", le 14 novembre 2012, à l'amphithéâtre Foch de l'École militaire. Cette journée été organisée par l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM), en partenariat avec l'École de guerre (EdG).

Après l'ouverture de la journée par le Gouverneur militaire de Paris, le général de corps d'armée Hervé Charpentier, les intervenants se sont exprimés à tour de rôle au cours de trois sessions sur la pertinence des stratégies nationales dans un monde interdépendant, les défis du nouvel environnement stratégique et l’avenir des stratégies propres à chaque pays.

« Aujourd’hui, nous avons le choix de la menace sur laquelle on va se focaliser »

Pour le professeur Frédéric Charillon, directeur de l’IRSEM, l’interdépendance, le manque de moyens et l’absence de volonté d’avoir une stratégie propre, sont les trois raisons qui empêcheraient un pays d’avoir sa stratégie nationale. Mais vit-on pour autant dans un monde si globalisé  et si contraint d’un point de vue budgétaire que l’autonomie nationale serait impossible ? Probablement pas selon le professeur Jean-Jacques Roche, directeur de l’Institut Supérieur de l’Armement et de la Défense, pour qui une analyse trop anxiogène du monde occulterait le fait que le monde actuel est plus sûr qu’auparavant et nous permet d’avoir une marge de manœuvres plus grande que lorsque le monde était bipolaire et les menaces nous étaient imposées. « Aujourd’hui, nous avons le choix de la menace sur laquelle on va se focaliser ».

Une analyse prolongée par Eric Delbecque, chef du département sécurité économique de l’Institut National des Hautes Études de la Sécurité et de la Justice (INHESJ) : « Si on ne définit pas qui est son ennemi, comment peut-on définir une stratégie nationale ? » . Un débat ouvert donc, où chacun s’est efforcé d’apporter son analyse sans toutefois donner de réponses tranchées permettant ainsi aux auditeurs, venus nombreux, de réfléchir aux nombreuses pistes de réflexions évoquées.

Débat sur le thème : une érosion des stratégies nationales ? De gauche à droite : professeur Jolyon Howorth, professeur à l'université de Yale, professeur Hervé Drévillon, directeur du domaine Histoire de la défense et de l'armement de l'IRSEM, général de division (2s) Maurice de Langlois, directeur du domaine Sécurité européenne et transatlantique de l'IRSEM, colonel Benoît Durieux, ministère de la Défense, M. Christian Lequesne, directeur du Centre d'Etudes et de Recherches Internationales

Liens :

Discours d'introduction du GCA Charpentier, Gouverneur militaire de Paris

Discours de clôture du GCA Duquesne, directeur de l'IHEDN

Présentation de la journée du 14 novembre, livret et programme


Droits : IRSEM