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Pour maintenir le lien avec les jeunes bénéficiant de nos dispositifs

Mise à jour  : 23/03/2021

Depuis janvier 2021, Le groupe de travail Lyonnais (GTL) de la Commission armées jeunesse s’est réuni 3 fois (en visio conférence) et arrive désormais à mi-parcours de son mandat.
Ce groupe de travail est présidé par Marina De Castro, déléguée régionale Auvergne Rhône-Alpes des Jeunes IHEDN.
Chargé de travailler sur le thème : « Solutions pour maintenir le contact avec les jeunes qui bénéficient de nos dispositifs (SI, réseaux sociaux), création d’une communauté d’intérêt défense ? », le GT de Lyon rendra son rapport en juin.
La commission armées-jeunesse (CAJ), que ce soit à Paris ou encore à Lyon, contribue à promouvoir l'esprit de défense, préparer les jeunes à leur responsabilité de citoyen et resserrer les liens entre la communauté nationale et les armées.

Marina De Castro, déléguée régionale Auvergne Rhône-Alpes des Jeunes IHEDN et présidente du groupe de travail de la CAJ tire les premiers enseignements de cette expérimentation régionale :

Après 3 mois du lancement du groupe de travail et à mi-parcours, que pouvez-vous dire ?

La réflexion du groupe de travail est effectivement à mi-parcours puisque la restitution du rapport aux autorités locales est attendue pour le 3 juin 2021.

Depuis 3 mois, le groupe cerne les contours de la thématique qui nous a été proposée : « Quelles solutions pour maintenir le lien avec les jeunes bénéficiant de nos dispositifs ». Vaste sujet !

Nous sommes partis du constat que les dispositifs proposés aux jeunes étaient multiples, pas toujours connus mais surtout sans lien explicitement mis en exergue entre eux. Nous pourrions par exemple citer les cadets de la défense, les classes défense et sécurité globale, les préparations militaires ou encore la journée défense et citoyenneté. Il semblerait qu'il y ait un réel besoin de lisibilité par les jeunes sur cette myriade de dispositifs qui les concerne au premier chef.

 La question du lien nous est également apparue comme une valeur cardinale de l'engagement qui caractérise la jeunesse d'aujourd'hui.

Si l'idée est de fédérer une communauté de jeunes autour de l'esprit de défense et d'engagement au sens large alors il convient d'étudier ce « lien » dans toutes ses dimensions : susciter un intérêt, initier une démarche d'engagement civil ou militaire et fidéliser.

Accompagner et suivre ces jeunes qui ont fait un premier pas vers le monde de la défense, c'est aussi combler leur besoin de se sentir utile, de trouver du sens et de servir tout simplement.

Enfin, notre réflexion se veut large et met également l'accent sur les associations dont l'esprit de défense et les valeurs engagement sont le fer de lance. Je souhaiterais notamment citer l'implication dans ce groupe de travail des Jeunes de l'Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN), des Scouts et Guides de France ou encore de l'Union Nationale des Officiers de Réserve.

  

Le groupe de travail de Lyon compte plus de 30 participants aux profils très différents, comment chacun contribue aux travaux ?

A l'image de la défense que nous entendons dans son sens pluriel, notre groupe se compose d'une pluralité d'individualités qui représente des associations ou des services institutionnels. Cette diversité de profils nous apporte une ouverture d'esprit, un enrichissement dans notre réflexion et un sens de la nuance qui ne sont que louables pour avancer sur notre rapport.

Chacun a sa pierre à apporter à l'édifice et cette variété nous pousse à étudier le sujet à travers des prismes différents.

  

Vous faites intervenir des grands témoins lors des séances du groupe de travail, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Nous avons décidé de faire intervenir des grands témoins pour nous éclairer sur des sujets particuliers qui pourraient nous faire avancer dans nos réflexions.

Par exemple, lors de la séance du 4 mars nous avons accueillis deux grands témoins sur le périmètre de l'Éducation Nationale. Cette institution demeurant peu représentée au sein de notre groupe, il nous paraissait judicieux d'inviter ces témoins pour nous apporter un éclairage spécifique sur les dispositifs « jeunesse et engagement » de l'Éducation Nationale.

Nous avons ainsi abordé les missions du Trinôme académique ou encore la récente création de l'École des jeunes porte-drapeaux. Avec la même conclusion, les dispositifs ne manquent pas et les jeunes veulent s'engager pour des causes qui leur sont chères et qui ont du sens.

Lors de la séance du 1er avril, nous nous focaliserons sur des solutions de suivi et d'accompagnement de la jeunesse récemment déployées au sein du Ministère des Armées.

  

Marina, le mot de la fin ?

Je terminerai en citant le général Burkhard, chef d'état-major de l'Armée de terre :

« La jeunesse est l'avenir de notre Nation. Celle d'aujourd'hui est une force en devenir. Enthousiaste, généreuse, débordante d'idées et d'énergie, elle ne demande qu'à agir. Ses motivations sont diverses mais ses attentes restent fortes, sa volonté d'engagement est là. »

Cette citation résume le cœur de notre sujet, l'essence même de ce groupe de travail, à nous de transformer l'essai !

 

 

  

Texte et photos : ESNJ SE/CRAJ Lyon/ Marina De Castro