Le 20 décembre 2007, le directeur de l'établissement public d'insertion de la défense de Val de Reuil est venu, accompagné de son adjoint et de deux jeunes volontaires, témoigner de leur action devant un groupe de travail de la Commission.
A la fin de son témoignage, M. MILLE avait invité les membres du groupe à venir visiter son établissement. Répondant à son invitation, une petite délégation de la Commission s'est rendue à Val de Reuil le 5 juin 2008.
Le centre de Val de Reuil occupe les locaux d'une ancienne école de formation de France-Télécom, construite dans un îlot de verdure. A notre arrivée, c'est autour d'un café réparateur que le directeur et son adjoint nous ont souhaité la bienvenue. Puis un exposé en salle nous a permis de mieux appréhender les missions du centre.
Créé par l'ordonnance du 2 août 2005, l'EPIDe est un établissement public administratif (EPA) civil. Placé sous la triple tutelle des ministères chargés de la Défense, de l'Emploi et de la Ville, il pilote le dispositif "Défense, 2e chance".
Il a pour mission de :
assurer l'insertion sociale et professionnelle de jeunes en difficulté scolaire, en risque de marginalisation et volontaires au terme d'un projet éducatif global[1] ;
favoriser leur entrée dans la vie active
en leur proposant un parcours adapté, la formation dispensée contribuant à une insertion durable.
Pour réaliser cette mission, l'EPIDe crée et gère des centres de formation civile. Il organise les programmes pédagogiques dispensés dans ces centres. Enfin, il accueille et héberge les jeunes en internat dans le cadre de ce parcours qui peut durer de 8 mois à 2 ans.
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Après le déjeuner, au cours duquel nous avons pu discuter avec les trois volontaires (en fin de séjour) qui nous ont servis, la visite des installations de l'établissement nous a permis de retrouver sur le terrain la mise en application de ce qui nous avait été exposé le matin.
Une visite d'un grand intérêt pour tous les membres qui ne connaissaient pas l'EPIDe et qui a permis également de nombreux échanges avec les membres présents qui, eux aussi, dirigent des maisons d'accueil pour les jeunes.
[1] 60 000 jeunes sur un total de 800 000 sont identifiés chaque année comme étant dans cette situation, lors des journées d'Appel de Préparation à la Défense (JAPD)