Le 9 mai 2007, la Commission s'est rendue à la caserne de Sourdun, en Seine et Marne à la rencontre du deuxième régiment de Hussards.
Après un voyage en car depuis l'école militaire, la visite a débuté par un café pris dans la salle d'honneur, où de nombreux souvenirs et mannequins équipés retracent l'historique de cette unité créée sous l'ancien régime, en 1735.
La commission a ensuite pu écouter la présentation faite par le colonel commandant le 2ème Régiment de Hussards qui exposa la situation et les missions actuelles du régiment.
Le 2ème RH, au départ classique régiment de cavalerie, offre la particularité d'avoir réalisé, à la demande de l'état major en 1996, une très sérieuse mutation, et de devenir ainsi un régiment blindé de recherche de renseignement. Il s'agit notamment de pouvoir envoyer, en territoire parfois hostile, une équipe motorisée en totale autonomie pendant quinze jours, à des fins de renseignement. Ces équipes ou patrouilles, formées d'un officier-chef d'équipe, d'un sous officier adjoint, et de quatre militaires du rang, véhiculés dans deux véhicules blindés légers, doivent pouvoir s'infiltrer, se camoufler, n'avoir aucun contact avec leur base, et effectuer des missions d'observation, assistés par des moyens ultramodernes de prise de vue, d'observation de nuit et de transmission chiffrée à longue distance, par voie hertzienne ou par satellite. Le régiment a récemment été positionné en Ex-Yougoslavie, en Côte d'Ivoire et en Afghanistan. En l'espèce, il n'a pas forcément été utilisé de patrouilles de recherche profonde camouflée, et les équipes de renseignement ont exercé leurs missions au grand jour, parfois sous d'autres uniformes militaires français que celui de leur unité, pour passer inaperçu.
La visite s'est poursuivie par la présentation d'une patrouille de recherche profonde dans sa constitution classique et complète, puis, après le repas pris au mess, l'après midi s'est passée comme traditionnellement, en tables rondes avec les EVAT, les sous-officiers et les officiers du régiment.
Ces tables rondes sont l'occasion pour les membres de la Commision de rencontrer de jeunes militaires, de comprendre quelle est leur relation avec les armées et de réfléchir ensemble sur un certain nombre de sujets.