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Voeux de l'armée de l'air au CEMAA

Mise à jour  : 12/10/2010 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

Mon général, cher Jean-Paul,

Je suis très honoré de pouvoir te présenter pour la première fois les voeux de l'armée de l'air et en particulier ceux de ton Etat-major. Même si dresser le bilan pour l'armée de l'air de cette année écoulée est un exercice délicat, dans la mesure où tu es à l'origine du tempo et des objectifs de l'essentiel des points que j'évoquerai. A cet égard, vous me pardonnerez l'usage du sujet « nous » que je ferai, conscient qu'il pourrait paraître usurpé, mais assumant la totalité des actions menées et à venir, d'autant que nous pouvons et devons collectivement en être fiers, j'y reviendrai.

A ma place il y a 1 an, pour les voeux, tu rappelais que 2009 nous verrait commencer à basculer dans un nouveau modèle et que le souci du réalisme et de la cohérence d'ensemble devraient nous guider, sans perdre de vue les enjeux opérationnels.

Nous avons commencé une transformation sans précédent et l'année 2009 est marquée indéniablement par la mise en oeuvre réaliste, et je l'espère cohérente, de cette nouvelle dynamique.

Nous avons débuté la densification de nos implantations, le resserrement de notre format, poursuivi la modernisation de nos équipements et élargi les perspectives d'emploi des aviateurs.

Simultanément, nous avons préparé nos forces au combat de manière satisfaisante et honoré notre part de la mission dans les nombreuses opérations auxquelles nous avons dû faire face et qui pour la plupart se poursuivent en 2010.

Cela n'a été possible que par la détermination, l'engagement et l'esprit d'équipe de l'ensemble des aviateurs et du commandement de terrain. Je les en remercie chaleureusement.

La relation humaine et les valeurs de l'aviateur ont été plus que jamais au coeur des préoccupations. Cela s'est cristallisé dans la célébration du 75 ème anniversaire de l'armée de l'air. Celui-ci a été le fil rouge 2009, au moment où tout s'accélère et où certains pourraient perdre les repères fondamentaux. Il nous a permis de prendre le temps de célébrer nos racines, nos anciens, nos valeurs et les hommes et les femmes qui sont le coeur de notre armée.

La préparation de nos forces et l'excellent bilan en opération

Malgré le contexte contraint, le bilan de notre participation aux opérations est extrêmement positif et la préparation de nos forces reste globalement conforme aux objectifs fixés. Cela ne doit pas occulter les préoccupations pour l'année à venir.

La participation aux exercices a été soutenue et a visé un spectre large de préparation. Je citerai entre autres Serpentex en Corse pour l'appui au sol, Volfa à Canjuers pour la coordination de la manoeuvre aéroterrestre, et Red flag pour la projection, et le développement de nouvelles tactiques. Il y a eu aussi Iroquois, démonstration de projection de puissance, Salitre au Chili, ATLC aux EAU.

Pour ce dernier, les Rafale, qui ont rejoint les Mirage 2000 de la BA 104, ont pu se mesurer aux chasseurs modernes occidentaux. Le bilan a été très riche d'enseignements et a confirmé les excellentes performances de ce système d'armes que nous espérons exporter. L'armée de l'air s'y emploie au quotidien.

Il y en a eu bien d'autres mais le temps manquerait pour tous les citer. En synthèse, ils confirment le très bon niveau de préparation de nos aviateurs, la nécessité de préparation interarmées et interalliés, et celles de projection, d'interopérabilité et de maîtrise des structures C2.

En ce qui concerne les opérations, nous en menons tous les jours sur notre territoire.

En premier lieu, nous avons continué d'assurer sans rupture la dissuasion nucléaire. Les exercices et manoeuvres afférents contribuent non seulement à la formation des aviateurs mais aussi à la crédibilité de notre outil de dissuasion, tant en interne qu'en externe. Ils sont donc la manifestation de nos objectifs d'excellence pour cette mission d'exception.

En second lieu, je citerai la PPS et tous ceux qui y contribuent, sans oublier les dispositifs particuliers de sûreté aérienne mis sur pied. Ces 2 missions, dissuasion nucléaire et PPS, requièrent la permanence et le plus haut niveau de préparation.

A l'extérieur de nos frontières, je me dois d'évoquer l'action exemplaire de nos aviateurs sur le théâtre afghan. Nous avons été présents cette année dans tous les domaines (Chasse, Transport, Hélicoptère, renseignement, opérations spéciales, espace, SIC, C2, logistique,…). Je te laisserai le soin mon général, puisque tu t'es récemment rendu sur le théâtre, de nous confirmer ce que nous pensons avoir obtenu en termes de niveau de préparation, d'implication des aviateurs et de disponibilité de nos moyens.

Au moment où cette opération s'inscrit dans la durée, où les actions s'intensifient sur le théâtre, j'ai une pensée pour ces aviateurs projetés et pour leur famille. Je veux qu'ils sachent que nous sommes fiers de leur investissement ainsi que de leur soutien.

Nous avons aussi été présents sur d'autres théâtres. Je citerai l'opération Atalante, lutte contre la piraterie au large de la corne de l'Afrique, et en particulier l'apport de l'AWACS détaché pendant une courte période cet été. L'EUFOR au Tchad et son transfert à la MINURCAT en mars dernier. L'opération Harpie en Guyane. Enfin, l'année de réintégration de la France dans la structure intégrée de l'OTAN, l'AA a pris le commandement de la NRF12 et a assuré l'astreinte pendant les 6 premiers mois de l'année, témoignant ainsi son implication dans l'organisation et validant sa capacité opérationnelle.

Nous pouvons être fiers du travail accompli et être les ambassadeurs de l'apport concret de notre armée au quotidien. Même si des besoins de modernisation de nos capacités se font sentir, le bilan est élogieux .

Modernisation « mesurée » de nos capacités et le défi du MCO aéronautique

Cela ne va pas aussi vite que certains le souhaiteraient mais la modernisation de « l'outil aérospatial » militaire a connu des temps forts cette année. Les commandements et l'Etat-major s'impliquent au quotidien pour préparer l'armée de demain et proposer des arguments cohérents et convaincants afin d'être au rendez-vous capacitaire. Le MCO aéronautique a été en 2009 et continuera à être en 2010 un axe de progrès important.

Quels ont été pour nous les temps forts, cette année, de la modernisation de nos capacités?

De façon synthétique et au risque d'être trop réducteur, je n'évoquerai que quelques points qui me semblent particulièrement emblématiques.

La MSO M2000NK3/ASMPA, prononcée le 1er octobre à Istres, consacre l'entrée dans une nouvelle ère de la dissuasion nucléaire avec un système d'arme aéroporté beaucoup plus performant. Les efforts se poursuivront en 2010 avec le couple Rafale/ASMPA sur St Dizier.

Le 1 er vol de l'A400M est un signe très encourageant après la décision d'achat de CASA CN235, destinée à compenser une partie du déficit capacitaire du transport militaire. Cela s'ajoute aussi à la décision de prolonger une partie de la flotte C160 jusqu'en 2018. Il nous faudra aussi résoudre l'équation du maintien des compétences tactiques en attendant l'arrivée de l'A400M.

Il était aussi très important que la 4 ème tranche Rafale soit engagée afin de garantir notamment un calendrier de livraison. Par ailleurs les progrès sur la maîtrise du soutien Rafale sont effectifs. Les effets se feront sentir en 2010.

Je n'oublie pas bien sûr, le drone Harfang, déployé sur le théâtre depuis le 21 février 2009 et qui démontre tous les jours ses capacités opérationnelles.

Enfin, le lancement de Hélios 2, le 18 décembre, va venir renforcer les capacités des armées en matière d'observation spatiale. Cela est de bon augure pour préparer la montée en puissance du futur CIE commandement interarmées de l'espace, au sein duquel l'armée de l'air va prendre une place très importante. Ce n'est pas le général Arnaud, aviateur chargé de préparer sa montée en puissance, qui me démentira.

De manière générale, il nous faudra continuer à nous montrer proactif en 2010, comme nous l'avons fait en 2009, afin de contribuer à bâtir une capacité Air efficiente face aux menaces de demain.

Le MCO aéronautique constitue aussi un levier de performance important. Au moment où les coûts afférents ne cessent de progresser, les armées ont décidé de « faire face » et se sont engagées dans une action globale pour une meilleure maîtrise.

L'étude des synergies SIMMAD-CSFA, débutée en 2009, va se poursuivre, maintenant que le positionnement de la partie conduite à Bordeaux a été décidé par le Ministre de la Défense. Le bilan de la disponibilité des aéronefs en 2009 est quasi conforme aux objectifs fixés, malgré les contraintes fortes. Cela ne doit pas occulter les difficultés qui demeurent sur la flotte de transport tactique, le PUMA et le Rafale. Mais les perspectives ne sont pas alarmistes. Au moment des bilans, je remercie tous les acteurs impliqués dans le MCO aéronautique. Les efforts déployés par ces hommes au quotidien sont colossaux pour n'obtenir parfois que quelques points d'amélioration de disponibilité. Nous parvenons cependant à soutenir nos engagements hors métropole et garantir un socle d'activité organique correct pour nos équipages, grâce en grande partie à l'abnégation des acteurs de terrain.

Les résultats de la première année d'existence du SIAé sont très satisfaisants. Ce service s'investit de façon notoire dans l'amélioration de la productivité. Nous sommes fiers de pouvoir disposer au sein de l'armée de l'air de ses compétences reconnues.

Je viens de l'évoquer avec le MCO aéronautique, qui n'est qu'un pan de la transformation engagée, l'armée de l'air a entamé un mouvement global sans précédent.

1 ère étape d'une transformation sans précédent

2009 marque le premier temps de la transformation avec des évolutions notables quant à l'organique, le physique et les processus. La préparation des évolutions 2010 a représenté une part importante du travail.

Le décor du nouveau modèle a été planté entre les étés 2008 et 2009.

Quant aux mesures concrètes en 2009, je citerai, sans être exhaustif, le premier temps de la manoeuvre RH, l'expérimentation des BDD et des échelons intermédiaires, l'expérimentation de l'externalisation de la fonction restauration et de la fonction accueil-filtrage, la dissolution de la BA101, la montée en puissance de la BA104 après sa création en 2008, les fermetures du 1.30, du 2.12 et de l'EDSA de Colmar, la dissolution de la Musique de Dijon, les transferts d'unités, la dissolution récente du SAGF, la création du CIH, celle de l'agence reconversion défense,….

Dans les travaux préparatoires menés en 2009, je pourrais évoquer ceux sur les BDD pilotes et les BDD 2011, sur la création du SCA, de la DSAé et du CIE, sur la mise en oeuvre de CHORUS, sur la fonction RH-solde, sur les fonctions potentiellement externalisables, sur la navigabilité, sur notre nouvelle organisation d'armée, sur les dissolutions et transferts d'unités à venir,…Par ailleurs, dans le prolongement du concept de l'armée de l'air, publié en septembre 2008, nous avons poursuivi les réflexions sur la stratégie, sous l'impulsion du CESA, véritable catalyseur de la « pensée Air ».

Cette préparation indispensable a mobilisé toute notre énergie et continuera à la mobiliser cette année encore. Nous aurons besoin encore de méthode, de coordination et d'investissement au quotidien.

Sachant pouvoir compter sur vous tous, je ne me fais pas de souci, même s'il nous faut rester vigilant quant aux risques.

Le risque au quotidien

Le risque est présent au quotidien et cette période de profonde transformation nous rend plus vulnérable encore. Il est dans notre culture de ne pas le subir ce risque mais de lui faire face. Certains évènements nous rappellent qu'il ne nous faut pas baisser la garde mais adapter notre organisation, nos processus, nos contrôles en visant à maîtriser le risque. Cela à tous les niveaux, notamment celui de la base aérienne.

Nous ne sommes donc pas restés inactifs en 2009 dans ce domaine et avons, en particulier, travaillé avec l'EMA sur une identification partagée des risques. Nous avons amélioré les processus entre l'IAA et l'EMAA afin notamment de mieux prendre en compte les recommandations issues des inspections. Dans le domaine de la sécurité aérienne, le travail entrepris depuis 2007 autour des plans d'action annuels porte peu à peu ses fruits. Mais l'accident tragique des 2 Rafale de nos camarades marins nous rappelle qu'il nous faut rester vigilant.

J'ai à cet instant une pensée pour les familles qui ont été meurtries par la disparition d'un proche, que ce soit dans l'exercice de la profession ou en dehors, que ce soit dans l'armée de l'air ou chez nos camarades frères d'armes.

J'ai également une pensée pour les familles qui sont encore dans l'angoisse ou l'inquiétude et pour tous ceux qui se battent avec énergie contre la maladie ou les blessures.

Cela me motive pour poursuivre les efforts. Nous faisons un métier risqué mais dans lequel le risque doit être sans cesse mesuré et maîtrisé.

De façon plus large, nous avons aussi poursuivi notre action en matière de sécurité du travail et de protection de l'environnement.

La préservation de la santé de tous est primordiale. La ressource humaine reste le coeur de nos préoccupations.

La relation humaine

Manoeuvre RH, cibles de déflation, évolutions de spécialités, externalisations de secteurs d'activités, voilà quelques uns des termes de gestion macroscopique qui ne doivent pas nous faire oublier que ce dont il est question est ce que l'armée de l'air possède de plus précieux : c'est le personnel que nous rencontrons sur le terrain et que vous, mesdames et messieurs, représentez aujourd'hui. Nous devons combattre le risque paradoxal de déshumanisation lorsque nous traitons de ressources humaines.

Ne nous laissons pas griser par le contexte et prenons garde de maintenir la relation humaine au coeur de nos préoccupations.

En effet, la ressource déjà mise particulièrement sous contrainte en 2009, le sera encore davantage en 2010. C'est pourquoi, notamment, conformément aux directives du CEMAA, une grande transparence des modes de gestion ainsi que la diffusion d'une information adaptée ont été recherchées. Les séminaires commandants de base, ceux des présidents de catégorie et les CFM Air se sont déroulés dans un excellent climat. Sans langue de bois. Avec confiance et respect. Le commandement local et la DRHAA ont développé l'accompagnement.

Dans cet environnement contraint où la compétence ne doit pas faire défaut, la réserve trouve toute sa place. S'adaptant aux évolutions, les aviateurs de la réserve opérationnelle et de la réserve citoyenne sont totalement intégrés au sein de l'armée de l'air et constituent un lien fort avec la société civile. Le DRAA et la DRHAA jouent un rôle clé pour que aviateurs de la réserve et de l'active travaillent en symbiose et, de ce fait, permettent à l'armée de l'air de remplir sa mission.

(Concertation, entretiens adaptés, information accessible, gestion quasi individualisée, meilleurs préavis ont été des objectifs ambitieux en 2009. Ils ont été approchés ou atteints, même s'il nous reste encore des marges de progrès. )

Je note que la DRHAA a rempli sa mission sans discontinuité tout en déménageant la partie gestion sur Tours pendant l'été 2009. Le défi était de taille au moment des travaux d'avancement et avant de prendre en compte la fonction solde au 1er janvier.

Je parlais à l'instant d'avancement et vous savez comme il est essentiel de valoriser le travail et de récompenser la performance, d'autant plus en ces temps de profondes évolutions. Dans l'accompagnement, dans la détection de potentiel, dans la valorisation du travail, dans la concertation et l'information, le commandement trouve toute la noblesse de son exercice.

Notre nouveau modèle de fonctionnement nous incitera à encore plus déléguer et responsabiliser pour une relation humaine épanouie autour des valeurs de l'aviateur.

L'importance de l'équipe, les valeurs de l'aviateur et la culture de son identité

Les résultats obtenus tant en opération que dans la transformation montrent l'importance et la force de l'équipe. Les célébrations des « 75 ans de l'AA » ont permis, quant à elles, de mettre à l'honneur l'armée de l'air et ses hommes. Les valeurs de l'aviateur et la culture de son identité. Cela a aussi permis de prendre un peu de temps et de recul pour que l'on trouve dans nos racines l'énergie nécessaire pour servir tout en se montrant créatif.

L'armée de l'air ne peut fonctionner sans des équipes soudées et tournées vers le même objectif. Les résultats obtenus et le moral des aviateurs ne seraient pas au même niveau sans le travail d'équipe et l'esprit d'équipe qui vous anime.

Aurions-nous été au rendez-vous de la MSO M2000/ASMPA, aurions-nous obtenu ces résultats à l'ATLC, aurions-nous pu communiquer à tous les niveaux sur la manoeuvre RH et accompagner le personnel à bon escient, sans l'équipe ? Ma réponse est non.

Sans l'équipe, l'armée de l'air ne peut se mettre en mouvement. Des idées et des initiatives pertinentes sont venues du terrain et d'experts en Etat-major. Elles ont été complétées par des analyses pointues menées par des commandants de base, des commandants d'unités, des chefs de bureau, des sous-chefs en Etat-major, des commandeurs. Les comités exécutifs ont alors été très productifs. Cela laisse augurer d'une belle synergie dans l'organisation de notre travail collaboratif. Je souhaite poursuivre dans le même esprit et avec la même énergie.

Cette année a aussi connu des moments forts avec les célébrations des « 75 ans » de notre armée. Le baptême commun des promotions officiers, sous-officiers et militaires du rang à Rochefort, la publication du livre de M. Facon sur l'histoire de l'armée de l'air, la participation au salon du Bourget.

Cela nous a permis de mieux nous ressourcer, de tirer une grande fierté sur les actions de nos anciens, de transmettre à la nouvelle génération les valeurs de l'aviateur, cette nécessité de cohésion et de compter sur l'autre. Cette fierté du service rendu et du dépassement de soi pour une mission très exigeante.

La tournée réussie de la PAF en Russie et en Amérique du sud, le titre de champion du monde de voltige, le sauvetage héliporté délicat au large de la Corse d'un équipage d'un avion de tourisme abimé en mer, nous emplissent aussi de fierté. Fierté d'appartenir à l'armée de l'air. De partager tous ensemble ces moments de satisfaction.

Au moment où la part des aviateurs qui travaille hors de l'armée de l'air va s'accroître, nous devrons continuer à cultiver notre identité, et nous l'enrichirons au contact des autres. Continuons, tous aviateurs que nous sommes, d'être légitimement fiers de ce que l'armée de l'air réalise, au quotidien comme dans des circonstances exceptionnelles.

J'ai été bien trop long mais, je voulais souligner avec insistance l'énorme travail accompli et l'incroyable énergie déployée par tous nos aviateurs. J'ai confiance en l'avenir et suis très satisfait de notre bilan, même s'il nous reste encore des axes de progrès et des points de vigilance. Mais l'aviateur doit être perfectionniste pour accomplir sa noble mission.

Mon général, cher Jean-Paul, permets-moi au nom de tous les aviateurs de te souhaiter, ainsi qu'à ceux qui te sont chers, le meilleur pour l'année 2010, et je me fais le porte parole de tout le personnel de l'armée de l'air pour te dire que nous sommes tous derrière toi pour te soutenir dans ta mission.

Je te remercie pour ta patience et je te cède respectueusement la parole.


Sources : Sirpa Air
Droits : Ministère de la Défense