Le 11 novembre 2009, journée de commémoration de l'armistice de 1918, le personnel de la base aérienne 181 de La Réunion a assisté à l'atterrissage d'un A380, le géant du constructeur Airbus. Ce jour-là, plus de 4000 Réunionnais avaient les yeux tournés vers le ciel pour voir évoluer le plus gros avion du monde.
Le dernier-né du constructeur européen Airbus s'est ainsi posé sur la piste de l'aéroport de Saint-Denis, aux côtés d'un Transall de l'escadron de transport outre-mer 50 «La Réunion». C'est un véritable clin d'oeil entre le passé et l'avenir, entre la rusticité et la haute technologie, dans le contexte actuel des restructurations de la Défense et de l'arrivée attendue au sein de l'armée de l'air d'un successeur au Transall, l'Airbus A400M.
Invité par la compagnie Air Austral, le premier A380 du consortium EADS, effectuant la liaison Paris-La Réunion-Dubai, a atterri sur la piste de l'aéroport de Saint-Denis de La Réunion après 10 heures de vol et un tour de l'Ile Bourbon à 1500 pieds. Avec cet atterrissage du géant issu des ateliers de Toulouse, c'est une longue histoire d'amour qui se perpétue entre la métropole et La Réunion puisque deux A380 intégreront la flotte d'Air Austral en 2014.
Quatre-vingts ans plus tôt, le 29 novembre 1929, trois hommes, Marcel Goulette (capitaine et navigateur), René Marchesseau (pilote) et Jean-Michel Bourgeois (mécanicien) se posaient pour la première fois, à bord d'un Farman 192, sur la piste de Gillot à Saint-Denis de La Réunion, réalisant ainsi la première traversée Paris-Madagascar-La Réunion en 10 jours.
Sources : Sirpa Air
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