La mise en service opérationnel du système d'alerte biologique de théâtre (SABT) de l'armée de l'air a été officiellement annoncée par le chef d'état-major des armées, le 8 janvier 2010.
Conçu en exemplaire unique, le SABT représente la première capacité de détection biologique des forces armées, qui bénéficient ainsi d'une détection NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) et d'une analyse biologique préliminaire sur le terrain.
La détection biologique sert à anticiper l'apparition de symptômes, jusqu'à maintenant seuls indices de l'existence d'un agent biologique. La détection en amont facilite l'adoption de mesures de protection pour ensuite engager les contre-mesures médicales visant à prévenir les effets d'un virus, d'une bactérie ou d'une toxine. Après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, à New York, et l'accident de l'usine AZF, à Toulouse, dix jours plus tard, le programme SABT est devenu prioritaire.
Le centre de formation des techniciens de la sécurité de la base aérienne de Cazaux en assure la mise en oeuvre au profit des autres armées lors d'un déploiement pour une opération extérieure ou une mission intérieure. Il assure également la formation et la qualification du personnel destiné à armer le SABT, soit 48 personnes, dont douze disponibles en permanence sous 48 heures.
Cette station déployable requiert l'équivalent de quatre Transall et une équipe de 25 personnes, formées pour réaliser des missions de moyenne ou longue durée.
Bénéficier de la capacité SABT place la France au premier rang des grandes nations en matière de NRBC.
Sources : Sirpa Air
Droits : Armée de l'Air et de l'Espace