La base aérienne de Drachenbronn fête ses 50 ans !

Ce dimanche 6 juin 2010, la base aérienne 901 «Commandant de Laubier» de Drachenbronn, en Alsace, a ouvert ses portes au grand public à l'occasion de la célébration de son cinquantième anniversaire. Malgré un ciel capricieux, près de 5 000 personnes ont fait le déplacement pour fêter cet événement, dépassant largement les prévisions.

Pour cette journée, la base a proposé un programme exceptionnel pour émerveiller petits et grands. Les festivités ont débuté par le show aérien, assuré par la patrouille «Cartouche doré». L'équipe de voltige a ensuite pris le relais des aviateurs de Cognac pour enchaîner figures et numéros aériens. L'équipe de parachutiste de présentation et de compétition de l'armée de l'air a également été de la fête. Enfin, l'armée de l'air avait déployé un hélicoptère Fennec de la base aérienne de Metz afin de présenter au public des exercices héliportés de recherche et de sauvetage de personnes.

Au sol, la programmation était tout aussi riche. Plusieurs démonstrations d'équipes cynophiles ont captivé les visiteurs de la base. Pour les plus curieux, une exposition de près de 275 photographies anciennes a retracé en images l'histoire de la base aérienne. Des présentations du centre de détection et de contrôle ainsi que du centre de coordination et de sauvetage ont également connu un franc succès auprès des familles présentes.

Cet anniversaire a constitué un événement exceptionnel dans une histoire désormais longue d'un demi-siècle. En effet, c'est en 1960 que la station radar, construite dans l'ouvrage enterré de la ligne Maginot du Hochwald, devient la base aérienne 901. Depuis 1957, le site de Drachenbronn accueillait déjà, un centre de détection et de contrôle de l'espace aérien de l'est de la France. De 1977 à 1999, la formation des fusiliers commandos est assurée par la base. En 1991, la base prend le nom de tradition «Commandant de Laubier», mort pour la France au-dessus de Sedan le 14 mai 1940 lors de la percée de Sedan, durant la Seconde Guerre mondiale.

Texte : Elsa Clemencio, stagiaire au Sirpa air.