L'institut des hautes études de la Défense nationale à Djibouti

À l'occasion de la 62e session de l'institut des hautes études de la Défense nationale (IHEDN), une centaine de ses auditeurs se sont rendus sur la base aérienne de Djibouti, du 5 au 8 décembre 2009.

Parmi les visiteurs, des officiers supérieurs des différentes armées, des sénateurs, des directeurs généraux, des conseillers juridiques, des députés, des journalistes grands reporters, des avocats mais également, un médecin et un ecclésiastique ont fait le déplacement. Tous ont été accueillis par le général de brigade aérienne Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti, qui est lui-même un ancien auditeur de l'IHEDN.

Cette visite d'étude avait pour objectif de fournir à ses participants une meilleure approche géopolitique de la corne de l'Afrique et une perception concrète du rôle des forces françaises et étrangères pré-positionnées. Cela s'est traduit par un programme axé sur trois grands thèmes : l'action interarmées d'une force française à l'extérieur, l'action de l'Europe et le rôle de la France dans l'opération Atalante (sécurisation des voies maritimes) ainsi que le rôle du dispositif américain à Djibouti et, plus généralement, sur tout le continent africain.

Outre les rencontres avec le ministre djiboutien, avec M. l'ambassadeur de France et les nombreuses conférences, une journée sur le terrain a ponctué le séjour des auditeurs, avec une présentation des moyens interarmées. Pour la partie « air », deux Mirage 2000 de l'escadron de chasse 3/11 « Corse » ont réalisé un show of force. Un Transall C160 de l'escadron de transport outre-mer 88 « Larzac » a effectué un aérolargage d'hommes.

L'IHEDN est un établissement de formation visant à promouvoir l'esprit et la culture de Défense. Au commencement, il s'agissait d'un collège conçu pour les officiers et hauts fonctionnaires représentant les ministères les plus intéressés par la conduite de la politique de Défense. La Seconde Guerre mondiale ayant démontré que la Défense n'était plus le domaine exclusif de l'armée, le champ d'action a été élargi aux grands secteurs économiques, aux syndicats et aux élus.

Reportage : Ltt Virginie Gradella