À la suite du passage du cyclone Oli, qui s'est abattu le jeudi 4 février 2010 sur l'archipel des Îles Du Vent, l'escadron de transport outremer (ETOM) 82 «Maine», de la base aérienne de Tahiti Faa'a, a procédé à de nombreuses évacuations sanitaires (Évasan) et acheminements de moyens matériels et humains.
La tempête tropicale de catégorie 4 a tout balayé sur son passage, alimentée par des bourrasques de vent dépassant les 210 km/h et générant des vagues de plus de sept mètres. Elle a causé la mort d'une personne, l'évacuation de quelque 4800 autres et la perte de nombreuses habitations, plantations et têtes de bétail.
L'ETOM, mis en alerte dès le 1er février, a pu mettre hélicoptères Super Puma et avions de transport Casa de l'armée de l'air à disposition des sinistrés de la Polynésie française, grâce à de nombreuses rotations.
Au fur et à mesure des jours, le Super Puma a évacué des habitants des îles de Mopelia et Scilly, d'ouvriers de l'atoll de Tetiaora et procédé à l'Évasan d'un homme de 69 ans, victime d'un accident cardio-vasculaire.
Aussitôt après le passage de l'oeil du cyclone, l'armée de l'air a mis en place un pont aérien grâce aux deux Casa et leurs équipages qui ont assuré le transport successif d'équipes d'évaluation des dégâts et de reconnaissance de la protection civile, de matériel et de marchandises.
Ce type de secours s'inscrit dans le cadre des missions de service public remplies par l'armée de l'air, qui met en oeuvre des moyens dédiés au sauvetage et au transport d'urgence.
Sources : Sirpa Air
Droits : Armée de l'Air et de l'Espace