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L'anglais dans tous ses états à la base de Tours

Mise à jour  : 12/10/2010 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

Mardi 30 et mercredi 31 mars 2010, la direction des ressources humaines de l'armée de l'air (DRHAA) a organisé, sur la base aérienne de Tours, la première édition de Ops Talk, une rencontre des professionnels de la formation en anglais aéronautique et des opérations militaires.

Pendant ces deux jours, un grand hall d'exposition accueillait 36 exposants partenaires de l'armée de l'air, des concepteurs et fournisseurs de méthodes de langue anglaise, de laboratoires qui équipent les centres de ressources linguistiques des bases aériennes ou des méthodes d'évaluation. « L'idée était de faire intervenir les prestataires extérieurs pour que nos instructeurs soient bien informés des possibilités de formation qui existent sur le marché actuel », explique le lieutenant-colonel Didier Le Gall, chef de la division plans et prospectives au bureau coordination formation de la DRHAA.

En parallèle, des conférences ont rythmé cette rencontre autour de deux thématiques, « la langue anglaise au coeur de l'aéronautique » et « la langue anglaise et les opérations militaires ». « La deuxième journée était davantage centrée sur les aspects Défense, notamment sur les implications linguistiques du retour de la France dans l'Otan et des opérations extérieures interalliées», précise le lieutenant-colonel Le Gall. L'occasion de bien cerner et de mettre en avant les nouvelles obligations nécessitant une mise à jour de la politique de formation à la langue anglaise.

Cette dernière avait débuté en 2004 « à la suite d'un audit réalisé en 2003, à la demande du chef d'état-major de l'armée de l'air, explique le colonel François Landelle, chef du bureau coordination formation. Elle s'était traduite par la mise en place des centres de ressources linguistiques (CRL) sur les bases aériennes. Aujourd'hui, l'actualité politique avec le retour de la France dans l'Otan, mais aussi l'actualité opérationnelle avec notre implication en Afghanistan, nécessitent de réviser cette politique d'apprentissage de la langue anglaise ». Pour l'officier de la DRHAA, Ops Talk traduit « une réelle volonté de mettre en place un outil performant, peu coûteux et le mieux adapté aux besoins du personnel qui utilise la langue anglaise dans son travail quotidien ». C'est, par exemple, le cas de tous les aviateurs insérés dans des structures otaniennes.

Ops Talk s'adresse avant tout aux formateurs de l'armée de l'air animant les différents CRL sur les bases aériennes. Leur apporter un soutien pédagogique et les accompagner tout au long de leur mission reste la priorité des organisateurs de cette rencontre. Les bras chargés de documentations glanées sur les stands, une jeune instructrice d'anglais est enchantée par cette première édition d' Ops Talk. « Les différentes conférences m'ont permis de mieux appréhender la raison d'être des CRL et l'importance de notre mission pour l'armée de l'air, confie-t-elle. Cela m'a permis également de rencontrer mes homologues des autres bases aériennes. C'est très valorisant ».

Environ 300 personnes partageant la même passion pour la langue de Shakespeare ont participé cette année à Ops Talk. Ils sont prêts à renouveler l'experience. Comme l'a souligné le général Herbert Buaillon, directeur des ressources humaines de l'armée de l'air, lors de son discours de clôture, « Ops Talk n'est ni un début, ni une fin. C'est une étape dans la démarche d'apprentissage de l'anglais dans laquelle s'est lancée l'armée de l'air depuis quelques années. C'est une expérience qu'il faudra renouveler. »

Rendez-vous dans deux ans pour la prochaine édition!

Texte : Slt Marianne Jeune


Sources : Armée de l'Air et de l'Espace
Droits : Armée de l'Air et de l'Espace