L'exercice VOLFA, qui a débuté le 25 janvier 2010, s'est terminé le 28. Malgré des conditions météorologiques difficiles, la majeure partie des activités prévues ont pu être réalisées. Sous la direction du commandement des forces aériennes, prés de 350 militaires des armées de l'air et de terre se sont entrainés conjointement sur l'ancienne base aérienne de Toul.
Le fil rouge de l'exercice reposait sur le scénario suivant :« Ne parvenant pas à contenir des actes de rébellion, le gouvernement d'un pays ami fait appel à la communauté internationale et réclame une aide militaire. Craignant un embrasement de la région, l'ONU décide de réagir rapidement et propose une opération destinée à s'opposer aux actions offensives des mouvements rebelles. L'ONU confie à la France la mise sur pied de l'opération afin que cesse le harcèlement des populations civiles. Afin de permettre l'acheminement de l'aide internationale, les forces armées françaises doivent s'emparer d'une zone aéroportuaire sous contrôle de l'ennemi et tenir le terrain dans la durée.»
Après une phase de reconnaissance effectuée par les Mirage F1 CR de Reims, un hélicoptère dépose un groupe de commandos parachutistes de l'air (CPA) sur la tour de contrôle afin de baliser le terrain et de prendre le contrôle d'une partie de la zone aéroportuaire occupée par l'ennemi. Les renforts sont parachutés par la suite depuis les avions de transport à une altitude de 300 mètres. Ces 130 combattants comprennent du personnel des CPA mais aussi des régiments parachutistes de la 11e brigade parachutiste de Toulouse.
Durant toute la journée, les Mirage 2000 D de Nancy interviennent en soutien des forces au sol en réalisant des « shows of force» et des missions d'appui feu. Préalablement, des équipes de contrôleurs aériens avancés ont pris position sur le terrain afin de désigner des objectifs aux chasseurs-bombardiers.
Pour ajouter au réalisme, des systèmes MISTRAL sont déployés aux alentours afin de simuler une menace sol-air. Des séquences de Resco (recherche et sauvetage au combat) sont également programmées. Des équipes de commandos de l'air héliportées ont récupéré des équipages éjectés en terrain hostile.
L'exercice se termine de nuit par l'exfiltration des combattants, grâce à l'intervention de avions de transport tactique (posers d'assaut, embarquements et redécollages rapides).
Sources : Sirpa Air
Droits : Armée de l'Air et de l'Espace