Que la force soit avec les participants de l’exercice « AsterX 2021 ». Depuis le 8 mars, toutes les unités présentes, civiles et militaires, poursuivent leurs missions pour assurer le bon déroulé de ce premier exercice spatial français. Présentation de trois autres « Space » participants. Retrouvez d’autres témoignages en cliquant sur le lien : https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/rencontre-avec-les-acteurs-d-asterx-2021-partie-1.
M. Hubert : correspondant officiel du Commandement de l’espace au CNES pour l'exercice Sous-directeur adjoint des opérations satellites au Centre national d’études spatiales (CNES), M. Hubert occupe une place importante au sein d’« AsterX 2021 ». Son rôle au cœur de cet entraînement spatial s’est particulièrement joué en amont. Lors de la préparation, il a fait en sorte que le CNES apporte le maximum de ses capacités pour l’exécution de l’exercice. M. Hubert a ainsi participé à la réalisation des scénarios, notamment ceux en lien avec les centres de contrôle. De plus, avec son équipe d’une dizaine de personnes, il a contribué à la mise en place de l’ensemble des outils de simulation du jeu. Tout ceci en lien avec le CDE et l’ONERA (Office national d'études et de recherches aérospatiales). Cette semaine, il a pris place au dispositif animation pour les « joueurs » du CNES et n’en tire que du positif : « Voir toutes les composantes fonctionner, interagir, chacune dans son rôle, je trouve cela extrêmement précieux. » |
Lieutenant Dylan : les yeux portés vers la surveillance spatiale Le lieutenant Dylan est le premier sorti de l’École de l’air à avoir intégré le spatial. En août 2019, il rejoint le Cosmos (Centre opérationnel de surveillance militaire). Au quotidien, il est chef de la cellule des opérations spatiales à Lyon. Ce travail, il l’applique dans le cadre d’« AsterX 2021 » en tant que chef SSA (connaissance de la situation spatiale). Objectif : veiller aux intérêts des satellites français. « J’ai l’impression que l’exercice m’apporte beaucoup de réflexes, car il faut être réactif. Ici, nous sommes tous ensemble, cela me permet de demander les bonnes choses aux bonnes personnes, rapidement », développe le lieutenant Dylan. Il fait donc remonter les alertes dès qu’il y a une anomalie, un mouvement, un rapprochement étranger. Une fois les informations récupérées par les opérateurs, le lieutenant les transmet dans la foulée au chef de salle, et peut ainsi suggérer des actions en fonction de la situation. |
Caporal-chef Jaouahir : une réserviste spécialiste du domaine spatial Le caporal-chef Jaouahir a passé seize années dans l’institution jusqu’en septembre 2020. Elle ne l’a toutefois pas quittée complétement, s’engageant de nouveau en tant que réserviste, au sein du commandement dans lequel elle se trouvait : le CDE. Depuis plus d’un an, elle a pu suivre l’évolution de l’exercice « AsterX 2021 ». Elle a pris part à l’événement, dans un premier temps, en tant qu’animatrice du « jeu » côté commandement C3OS (Centre de commandement et de contrôle des opérations spatiales) à Balard. Elle a également contribué aux échanges avec les partenaires étrangers (côtés allemand et américain). « C’est comme si je n’étais jamais partie, la réserve me permet de garder le lien », nous a-t-elle dévoilé. |
Sources : armee de l Air et de l Espace
Droits : armee de l Air et de l Espace