Accueil | Air | Actus Air | Exercice Arctic Thunder: technique et logistique, les parties immergées de l’iceberg Air ... Actus Air | Exercice Arctic Thunder: technique et logistique, les parties immergées de l’iceberg

Exercice Arctic Thunder: technique et logistique, les parties immergées de l’iceberg

Mise à jour  : 27/08/2014 - Auteur : Capitaine Karim Djemaï - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

Avec une trentaine de sorties programmées chaque jour et un large panel d’armement délivré, l’activité de l’exercice Arctic Thunder est particulièrement dense. La première campagne de tir air/sol des Rafale organisée en Norvège, sur la base aérienne de Banak, se déroule à un rythme intense durant deux semaines, du 24 août au 5 septembre 2014.

Pour permettre aux équipages de réaliser leurs missions, une préparation technico-logistique minutieuse a été nécessaire. Une équipe dédiée à la préparation de cet exercice a ainsi œuvré pendant plusieurs mois. Dès mars 2014, une première reconnaissance a été effectuée sur la base de Banak. «Le but de ce déplacement initial consistait à évaluer le potentiel technique et logistique de la plate-forme aéronautique, explique le commandant Sylvain Fauré, coordinateur logistique de l’exercice (Corlog). Nous devions ensuite déterminer quels moyens techniques et humains devaient être déployés depuis la France. Pour cette première campagne de tir des Rafale en Norvège, nous avons dû répondre à des problématiques logistiques encore inexplorées.»

Au total, environ 400 tonnes de matériels réparties dans 65 containers ont été acheminées principalement par bateau à Banak, localité située au large de la mer de Barents, au delà du 70e parallèle nord. Le port d’Hammerfest, distant de 150 kilomètres, a servi de lieu de débarquement ; les containers étant ensuite acheminés par voie routière. Au total, la manœuvre logistique s’est étalée sur plusieurs semaines. «Nous avons déployé depuis les bases aériennes de Saint-Dizier et de Mont-de-Marsan l’ensemble des matériels nécessaires à la mise en œuvre et à la maintenance des appareils : groupes de génération électrique, tracteurs de manutention, moyens de télécommunications et de préparation de mission, lots de dépannages, ainsi que des munitions disposées dans une quinzaine de containers, explique le Corlog. Cela représente un volume considérable. Nous nous situons dans un format de projection de force capable de soutenir une activité opérationnelle de forte intensité.»

Un ensemble de spécialistes œuvrent au quotidien, souvent dans l’ombre, pour que les équipages puissent réaliser leurs missions quotidiennes : mécaniciens aéronautiques, logisticiens, personnel médical, agents d’opération, fusiliers-commandos, personnel de soutien de l’homme… Tous concourent à la concrétisation des mêmes objectifs, avant, pendant et même après la fin de l’activité aérienne d’Arctic Thunder, programmée vendredi 5 septembre 2014.

NOM
  • Actuellement 5 sur 5 étoiles.
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Évaluation : 5 / 5 ( 1 vote(s) )

Merci d'avoir évalué

Vous avez déjà voté sur cette page, vous ne pouvez pas à nouveau voté!

Votre évaluation a été changé, merci de votre évaluation!


Sources : Armée de l'Air et de l'Espace
Droits : © Armée de l'air