Armée de l’Air et de l'Espace
Le vendredi 14 mai 2021, le Reaper block 5, nouveau drone moyenne altitude longue endurance (MALE) mis en œuvre par l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE), a décollé de la base aérienne projetée (BAP) de Niamey pour son premier vol opérationnel. Sa toute première mission a été d’appuyer les militaires du Groupement tactique désert (GTD) Bison, engagés dans une opération majeure de lutte contre les groupes armés terroristes (GAT) dans la région de Nokara dans le Gourma.
Le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de la base aérienne 709 de Cognac avait détaché sur la BAP une équipe pour réaliser les vols d’expérimentation de ce nouveau système. « Nous avons réalisé les vols directement au Niger pour accélérer la mise en service opérationnelle », explique le lieutenant-colonel Mathieu, directeur de la campagne d’expérimentation. « L’objectif est que l’escadron Reaper de l’opération Barkhane puisse exploiter ces nouvelles capacités le plus rapidement possible. »
Cette expérimentation a permis aux équipages sur place d’être « transformés » sur le Reaper block 5 et de découvrir sa nouvelle ergonomie et ses capacités augmentées en soutien des troupes au sol. Le Reaper block 5 dispose d’une qualité vidéo et de connectivités améliorées, ainsi que d’une capacité d’armement plus conséquente, puisqu’il pourra, à terme, à la fois être équipé de bombes guidées laser GBU 49 et de missiles Hellfire. Autre évolution, la maintenance de ce nouveau modèle de drone est exclusivement assurée par des mécaniciens français.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace. |
Sources : EMA COM
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