La coopération s’entend comme la faculté à agir voire à combattre conjointement avec l’ensemble des acteurs prenant part au règlement d’une crise extérieure ou intérieure.
Importance du facteur de supériorité opérationnelle « LA COOPÉRATION »
L’action terrestre n’a de sens que si elle participe à une approche globale de la résolution des conflits et à une volonté politique de reconstruction. Elle n’est envisageable qu’en coopération, gage de légitimité et d’efficience. Ce postulat conservera toute sa pertinence pour les années à venir.
La coopération s’exprime en premier lieu dans le domaine interarmées et avec les autres acteurs institutionnels nationaux qui participent au règlement des crises car elle est à l’origine de notre organisation et contribue à son efficacité. Elle se décline ensuite en coopération opérationnelle avec nos alliés. Elle est alors l’expression d’une forme de volonté multinationale, du partage d’une cause commune. La coopération est aussi la recherche d’une plus grande ef cacité sur le terrain. Elle peut conduire à combattre ensemble, avec nos alliés mais aussi avec de multiples acteurs locaux de la sécurité en fonction de leur potentiel à faciliter l’action.
Une coopération civilo-militaire est en n à rechercher car elle facilite l’emploi des moyens militaires pour le secours ou la protection des populations, en particulier la nôtre, et prépare sur les théâtres d’opérations extérieurs la transition vers la paix avec les acteurs de la reconstruction en phase de stabilisation.
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