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COM FT

  • Le commandement des forces terrestres
  • Biographie du commandant des forces terrestres
Mise à jour  : 21/05/2021 –

Le commandement des forces terrestres (CFT), basé à Lille, est responsable de la mise en œuvre du contrat opérationnel de l’armée de Terre. Sa finalité est de permettre au chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) d’engager, au bon moment et dans la durée, des unités organisées, équipées et prêtes pour la mission qui les attend.

Le CFT a pour missions 

  • d’assurer la supervision de la programmation des activités dans l’armée de Terre ;
  • d’assurer pour le CEMAT la formation au combat interarmes, l’entraînement et la préparation à l’engagement opérationnel des forces terrestres afin de lui permettre d’honorer les contrats opérationnels de l’armée de Terre ;
  • d’assurer la cohérence de la formation au combat interarmes et de l’entraînement (préparation opérationnelle « métier » – PO-M – complétée par la préparation opérationnelle interarmes – PO-IA –, dont la mise en condition finale – MCF) au sein de l’armée de Terre ;
  • d’assurer l’interopérabilité interarmées et interalliés des forces terrestres ;
  • de décliner et mettre en œuvre la politique de tir et de ciblerie de l’armée de Terre ; il peut s’appuyer sur les compétences de l’E2CIA pour remplir sa mission ;
  • de contribuer, pour l’armée de Terre, aux activités interarmées et internationales.

Organisation

Le CFT est :

  • autorité organique du CRR-Fr, des divisions Scorpion, du COME2CIA, des commandements spécialisés SIC des forces, LOG des forces, RENS des forces et maintenance des forces, ainsi que de l’état-major spécialisé pour l’outremer et l’étranger ;
  • autorité fonctionnelle de la formation interarmes, de l’entraînement et de l’interopérabilité pour l’ensemble de l’armée de Terre ;
  • tête de chaîne des inter-domaines : OAP, amphibie, montagne, cynotechnie, DSA, appui aérien, appui feu naval, ciblage, UAD, MUNEX, NRBC.

Pour mener à bien ses missions, le CFT dispose :

Attributions

Programmation, formation interarmes, entraînement, engagement opérationnel

Le CFT programme et répartit l’ambition opérationnelle et les activités de préparation à l’engagement opérationnel. Il effectue les arbitrages nécessaires et supervise la programmation. Déclinant la politique de préparation opérationnelle de l’EMAT, il conçoit et propose des directives de formation interdomaines et de préparation opérationnelle. Il conçoit la préparation opérationnelle interarmes en liaison avec le COM ALAT et le COM FST.

En liaison avec la DRHAT, le CFT conçoit les normes de formation puis veille à leur mise en œuvre en s’appuyant sur le COM E2CIA, les commandements de DIV et le CRR-Fr. Il assure la cohérence de la formation interarmes et de l’entraînement de l’ensemble des formations de l’armée de Terre.

Il programme, notamment à travers les exercices du CRR-Fr, l’entraînement régulier des grandes unités des FT à des opérations terrestres à caractère interarmées et interalliées.

Le CFT organise et assure la certification interarmes avant projection des unités de l’armée de Terre (hors unités FST  et ALAT). Il est garant de la cohérence de la programmation des actions de préparation opérationnelle mises en œuvre par le GAAC entre la 4e BAC et les deux divisions SCORPION.

L’EMOT, sous l’autorité organique du COM FT et fonctionnelle de l’EMAT/SCOAT, assure tout ce qui relève de la planification, de la montée en puissance et de la veille opérationnelle des théâtres.

Le CFT est l’interlocuteur privilégié du CPOIA, sous le contrôle de l’EMAT, pour les travaux du ressort de l’OPIA OPS.

Ressources (Budget – Equipement – Infrastructure – Organisation RH)

Le CFT est responsable du budget de la préparation opérationnelle des unités qui lui sont subordonnées, du budget du COM E2CIA, des écoles et des centres d’entraînement spécialisés qui lui sont subordonnés. Il propose à l’EMAT les plans d’équipement et la répartition de la ressource en équipements, y compris pour l’OME.

En matière d’espaces d’entraînement (EE) et d’infrastructure, le CFT définit avec le COM E2CIA les règles de gestion des EE et propose l’adaptation de la ressource RH et des plans d’équipements « pionniers ». A ce titre il assure la cohérence des études d’expressions de besoin conduites par le COM E2CIA au regard des objectifs de PO pour les espaces d’entraînement.

En matière de munitions d’instruction et d’entrainement, le CFT agrège les besoins déclinés des politiques de tir et exprimés à des fins de formation. Il en demande la ressource correspondante à l’EMAT et réalise le cas échéant des arbitrages en fonction des priorités qu’il définit.

Le CFT rend compte à l’EMAT de la cohérence interarmes dans le cadre d’un dialogue de commandement annuel. Les commandements spécialisés et divisions de la force interarmes Scorpion rendent compte de l’ensemble de leurs activités au CFT.


Droits : Armée de Terre

Mise à jour  : 21/05/2021 –

Le général de corps d’armée Vincent GUIONIE est né le 11 décembre 1963 à Brive-la-Gaillarde (Corrèze - 19). Il intègre l’école spéciale militaire de Saint-Cyr au titre de la promotion « Général de Monsabert » (1982-1985) et choisit à l’issue de sa scolarité l’arme des troupes de marine.

Son année de spécialisation effectuée à l’école d’application de l’infanterie, il sert au 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine à Castres comme lieutenant chef de section de 1986 à 1989. Fin 1987, il est engagé au sein de l’opération « Epervier » au Tchad.
Désigné le 30 mai 1989 pour servir comme chef de détachement fluvial isolé au 9e  bataillon d’infanterie de marine en Guyane, il est promu capitaine le 1er août 1989.
Le 12 août 1991, il retrouve le 8e  régiment de parachutistes d’infanterie de marine. Commandant de la 1re  compagnie de 1992 à 1994, il est projeté au Cambodge, en République centrafricaine et en ex-Yougoslavie.
Affecté au centre militaire d’information et de documentation sur l’outre-mer à Versailles le 25 août 1994, il occupe les fonctions d’instructeur et de chef de la section « communication et publications ». Il est promu chef de bataillon le 1er décembre 1995.
Reçu au concours d’admission de l’enseignement militaire du second degré, il suit entre 1996 et 1997 la scolarité du cours supérieur d’état-major (110e promotion) puis du collège interarmées de défense (5e promotion) à Paris.
Le 1er septembre 1998, il est officier rédacteur à la division « emploi » de l’état-major des armées. Il est promu lieutenant-colonel le 1er décembre 1999.
Le 1er  août 2000, il revient à Castres comme chef du bureau « opérations - instruction », fonction qu’il tient également de janvier à mai 2002 au Kosovo dans le cadre de l’opération « Trident ».
Muté à Djibouti le 21 juin 2002, il est chef de la division « opérations » de l’état-major interarmées des forces françaises. Promu colonel le 1er  juillet 2004, il est projeté durant un an en République de Côte d’Ivoire en tant qu’assistant militaire du général commandant la force interarmées « Licorne ».
Le 7 juillet 2005, il prend le commandement du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine à Castres. De juillet à décembre 2006, il participe à l’opération « EUFOR-RDC » au Gabon et en République démocratique du Congo comme chef du bataillon français d’intervention.
Affecté le 7 juillet 2007 à l’inspection générale des armées-Terre, il rejoint le 1er janvier 2009 la mission pour la coordination de la réforme, rattachée au cabinet du ministre de la Défense.
Le 1er septembre 2009, il devient auditeur de la 62e session de l’institut des hautes études de défense nationale et stagiaire de la 59e session du centre des hautes études militaires à Paris.
Le 1er juillet 2010, il retrouve l’état-major des armées comme chef de la section « études opérationnelles et retour d’expérience » de la division « emploi ».
Nommé général de brigade le 1er août 2013, il prend le commandement de la 9e brigade d’infanterie de marine à Poitiers. Aussitôt, il est projeté comme général adjoint opérations de l’opération « Serval » au Mali.
Le 1er août 2015, il est affecté au Gabon comme commandant des éléments français.
Promu général de division le 1er juillet 2016, il rejoint l’état-major de l’armée de Terre en qualité d’adjoint au major général de l’armée de Terre et sous-chef « performance-synthèse ».
Les rang et appellation de général de corps d’armée lui sont conférés le 1er septembre 2018, date à laquelle il se voit confier le commandement des forces terrestres à Lille.
Titulaire de deux citations, le général de corps d’armée Vincent GUIONIE est commandeur de la Légion d’honneur et commandeur de l’ordre national du Mérite.
Marié, il est père de 3 enfants.

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