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École d'infanterie

  • Biographie
  • Présentation
Mise à jour  : 13/04/2021 –

Le général de brigade Rémy CADAPEAUD est né le 25 février 1966 à Suresnes. Son parcours militaire commence en 1984 au collège militaire des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan où il effectue l’intégralité de sa scolarité. Saint-cyrien de la promotion « Tom Morel » (1987-1990), il choisit l’infanterie et poursuit sa formation à l’école d’application de l’infanterie à Montpellier

Le général de brigade Rémy CADAPEAUD sert au 110e régiment d’infanterie à Donaueshingen comme chef de section de combat de 1991 à 1994, au CEC 26e régiment d’infanterie comme instructeur commando de 1994 à 1996, au 152e régiment d’infanterie comme commandant de compagnie de combat entre 1996 et 1998, à l’école d’application de l’infanterie comme chef de la division d’application de 2003 à 2005 et à deux reprises au 1er régiment de tirailleurs entre 2005 et 2007 comme chef du bureau opérations instruction et enfin, après avoir été nommé colonel le 1er août 2008, en qualité de chef de corps de 2009 à 2011.

Entre 1995 et 2010, il est projeté comme observateur au sein de la mission des nations unies pour un referendum au Sahara occidental en 1995, puis à la tête de sa compagnie en mission de courte durée en Martinique au sein du 33e RIMa, au Kosovo comme chef opération du BATFRA en 2006 et enfin au Liban comme chef du GTIA DAMAN en 2010.

Après trois années passées au bureau planification du commandement des forces terrestres (CFT), il suit une scolarité à l’EMSST et est breveté de du collège interarmées de défense (CID) en 2003. Il occupe à plusieurs reprises des fonctions dans le domaine capacitaire : il est officier correspondant d’état-major (OCEM) « combat débarqué » au bureau plans (BPLANS) de l’état-major de l’armée de Terre (EMAT) de 2007 à 2009, Officier de programme SCORPION au bureau programmes et systèmes d’arme (BPSA) de l’EMAT de 2011 à 2014, période pendant laquelle il est auditeur de l’IHEDN armement et économie de défense, Officier de cohérence de programme (OCP) Terre à l’état-major des armées (EMA) de 2014 à 2016, adjoint du BPSA avant de se voir confier les fonctions de chef du BPSA de 2017 à 2019.

Nommé général de brigade le 1er août 2019, il devient commandant de l’école de l’infanterie et général adjoint des écoles militaires de Draguignan.

Le 1er août 2020, il est nommé commandant des écoles militaires de Draguignan, commandant de l’école de l’infanterie et commandant de la base de défense de Draguignan.

Le général Rémy CADAPEAUD est officier de la Légion d’honneur, et officier de l’ordre national du Mérite.

Marié, il est père de cinq enfants.

01122020Biographie-du-cadapeaud-EI (format pdf, 633.17 KB).


Droits : Armée de Terre 2022

Mise à jour  : 13/04/2021 –

C'est le 30 janvier 1946, à Auvours, qu'est créée, à son tour, l'école d'application de l'infanterie. Celle-ci a pour but de donner aux officiers issus de l'école spéciale militaire interarmes de Saint-Cyr Coëtquidan la qualification propre à leur arme. Le 15 octobre 1948, l'école d'application de l'infanterie quitte Auvours pour s'installer aux côtés de l'ESMIA (Ecole Spéciale Militaire Interarmes) à Coëtquidan.

En octobre 1951, l'EAI rejoint Saint-Maixent. Elle comprend alors une division d'application qui assure l'instruction des sous-lieutenants d'infanterie issus de l'ESMIA de Saint-Cyr Coëtquidan, des élèves officiers d'active provenant du corps des sous-officiers et des officiers de réserve candidats à l'intégration dans l'armée active. Elle élargit en outre sa mission à la formation des élèves officiers de réserve et des élèves sous-officiers d'active de l'infanterie.

Le 15 janvier 1955 est créé un nouveau groupement d'instruction, la division de perfectionnement, qui a la charge de conduire l'instruction des chefs de bataillon et capitaines d'active, ainsi que celle des officiers subalternes de réserve proposables pour l'avancement.

Le 1er août 1967, l'école d'application de l'infanterie est transférée de Saint-Maixent à Montpellier. Elle absorbe l'ancienne école militaire d'infanterie. Aux missions que l'EAI assumait à Saint-Maixent s'ajoutent à partir de 1969 celles du centre de perfectionnement des cadres de l'infanterie de Besançon et du centre d'instruction spécialisé du tir et du combat de nuit de Montauban.

L'école d'application de l'infanterie est désormais la maison mère de l'arme...

À compter du 1er août 2009, l'école d'application de l'infanterie change d'appellation en école d'infanterie.

IMPLANTATION 

L'école d'infanterie est implantée à Draguignan au quartier Bonaparte depuis l'été 2010.

MISSION - COMPOSITION - MATÉRIELS 

Mission 

« Maison mère » des fantassins, l'EI est une école de cadres.

  • Véritable creuset des fantassins, l'EI a une mission de formation des cadres d'active et de réserve, officiers et sous-officiers, destinés à servir dans les régiments d'infanterie métropolitaine ou de marine, motorisés, mécanisés, parachutistes, de légion ou de montagne.
  • Les officiers et les sous-officiers acquièrent dans les différentes divisions de formation les connaissances fondamentales nécessaires à l'exercice de leur premier emploi opérationnel comme chef de groupe ou chef de section.

Ils reviennent ensuite périodiquement compléter leurs savoir-faire initiaux :

  • soit pour se perfectionner dans une spécialité de l'arme ;
  • soit pour se préparer à exercer des responsabilités plus élevées : commandant de compagnie, chef de bureau opérations, chef de corps ;
  • soit enfin pour s'entraîner à conduire des actions de combat et des missions particulières dans le cadre d'organisations internationales.

L'EI dispense 70 actions de formation différentes, réparties en 163 sessions. Elle instruit plus de 1 500 stagiaires chaque année en 90 000 journées de stages. Elle reçoit 1000 candidats à des examens sur 2000 journées et contribue à la formation de près de 500 stagiaires au profit d'autres armées ou ministères.

L'EI n'a qu'une ambition : ajouter à l'enthousiasme de la jeunesse la compétence des hommes d'action pour en faire des chefs d'infanterie aptes à occuper dès leur sortie d'école leur premier emploi opérationnel, en première ligne de notre armée professionnelle.

Structures-Composition 

  •  560 militaires (2018)
  •  220 personnels civils (2018)


Droits : Armée de Terre