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Tafilalet 2021 - entraînement interalliés pour la 4e BAC

Mise à jour  : 14/06/2021

L’exercice Tafilalet se déroule tous les deux ans et est l’occasion pour les armées marocaine et française de mettre en place une manœuvre conjointe. L’exercice regroupe environ 1 500 militaires des Forces armées royales et des Forces royales de l'Air et 112 soldats français appartenant à la 4e brigade d’aéro-combat.

Dans le cadre de la coopération franco-marocaine, l’exercice d’aérocombat Tafilalet 21 a eu lieu du 23 mai au 5 juin 2021 à Ouarzazate au Maroc. Le 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) est le régiment leader pour cet exercice renforcé d’éléments du 5e régiment d’hélicoptères de combat  (5e RHC) et accompagné d’un module de commandement de l’état-major de la 4e brigade d’aéro-combat (4e BAC) ainsi que du Groupe aéromobile de la section technique de l’armée de Terre (GAMSTAT). Le groupe aérocombat mis en place est constitué de 126 militaires des Forces royales de l’Air (FRA) et de 112 soldats français. Il dispose de 3 Gazelle (1 du 3e RHC et 2 des FRA), 3 Puma (2 du 3e RHC et 1 des FRA), 2 Caïman (5e RHC), 2 Tigre (5e RHC) et un Chinook de l’armée marocaine pour mener ses missions.

Cet exercice est l’occasion de travailler en interarmées avec les Forces armées royales, tout en continuant à développer l’aéro-compatibilité. Tafilalet 21 comprend, entre autres, des manœuvres interarmes avec l’artillerie, la cavalerie ainsi que l’emploi des forces spéciales marocaines. Ces conditions permettent un partage des compétences et de connaissances entre les deux armées, que ce soit en vol comme au sol, la mise en œuvre commune du contrôle aérien, l’évacuation sanitaire, la sécurité incendie ou le déploiement commun des transmissions.

Manoeuvrer dans le désert, un environnement extrême 

Tafilalet 21 permet une parfaite préparation opérationnelle au milieu désertique. Chaud, sec et poussiéreux, le désert impose des contraintes météorologiques particulièrement difficiles pour la maintenance et la mise en œuvre des hélicoptères.
De plus, le plateau sur lequel l’exercice se déroule est situé à plus de 1 000 m d’altitude, au pied de l'Atlas, permettant aux équipages de travailler en zone montagneuse et d'œuvrer en limite de puissance des machines.


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