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Un commandement plus performant

Mise à jour  : 18/12/2018

L’enseignement militaire supérieur concerne essentiellement les officiers après leur temps de commandement. Il leur permet de s’adapter au contexte opérationnel et d’évoluer dans leur carrière, selon les nécessités de l’armée de Terre. Différents acteurs définissent et mettent en œuvre cette politique de formation.

« L’enseignement militaire supérieur-Terre répond au besoin de l’armée de Terre de disposer d’officiers aptes à conduire les opérations actuelles et futures », explique le général de division Pascal Facon, directeur du centre de doctrine et d’enseignement du commandement (CDEC). Il s’agit ici d’adapter la formation des officiers, appelés à exercer des responsabilités importantes de commandement, à occuper des postes nécessitant des qualifications techniques ou scientifiques élevées ou à mener des opérations de plus en plus complexes. Les officiers servant en état-major doivent être capables de faire face à un ennemi évoluant rapidement et à connaître au mieux le contexte des engagements actuels et futurs. En ce sens, la formation concourt à l'efficacité opérationnelle des forces terrestres.

Réforme de l’enseignement

Face à ces évolutions, le chef d’état-major de l’armée de Terre a décidé de renforcer l’enseignement militaire supérieur (EMS) des officiers. La réforme de l’EMS concerne, entre autres, l’allongement et la généralisation de la qualification interarmes de second degré et la création de l’école de guerre–Terre dont la scolarité est passée de six mois à un an. « Compte tenu de l’enjeu, nous devons dispenser un enseignement de la plus exigeante qualité aux futurs chefs, ainsi qu’aux officiers d’état-major chargés de les aider à décider, poursuit le général. Le rôle du CDEC est de concevoir et mettre en œuvre l’enseignement supérieur des officiers. »

L’objectif est de mieux identifier les compétences et potentiels au sein de la population des officiers, quel que soit leur statut ou le type de recrutement (notamment en donnant accès aux officiers sous contrat aux concours de l’école de guerre et de l’enseignement militaire supérieur scientifique et technique).

Concrètement, le CDEC a sous sa responsabilité l’ensemble des écoles dispensant l’EMS–Terre. Il est composé de deux pôles et trois divisions, dont la division enseignement militaire supérieur – Terre, chargée de piloter la formation du domaine de spécialité ″emploi des forces″. En liaison avec la direction des ressources humaines de l’armée de Terre (DRHAT) et la Direction de l’enseignement militaire supérieur (DEMS), cette division assure la cohérence des actions de formation dispensées par les quatre écoles du centre. Ainsi, le CDEC forme les officiers d’active dans les domaines techniques, leur enseigne la pratique du commandement des forces et prépare les officiers de réserve à servir en état-major.

Formation adaptée et graduelle

Cependant, le CDEC n’est pas le seul acteur du domaine de la formation. En premier lieu, le directeur des ressources humaines de l’armée de Terre propose au CEMAT la politique de formation pour toutes les catégories de militaires de l’armée de Terre. Autrement dit : qui former, quand, combien de personnes, à quoi sert un officier breveté ou encore comment le sélectionner. La DRHAT fait coïncider le parcours de formation avec le parcours professionnel pour que les officiers acquièrent, de façon graduelle et adaptée, les bonnes compétences au bon moment pour occuper les postes qui leur correspondent. L’EMS vise donc à transformer un officier chef de contact en officier concepteur, voire ultérieurement décideur de l’action, notamment opérationnelle.

Retrouvez le dossier complet consacré à l’enseignement militaire supérieur.


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