Le 3e RH vers la haute intensité dans un exercice inédit

« Cet exercice permet de croiser la tactique et l’Histoire, le virage vers la haute intensité est pris ! »  souligne le GDI Gaulin commandant la 1re Division. Réalisme d’une manœuvre en terrain libre, réaction au contact d'un ennemi déterminé et dans un environnement contesté, réflexion tactique concrète, l’exercice organisé par le 3e régiment de hussards (3e RH) s’inscrit dans l’impulsion imprimée par le chef d’état-major de l’armée de Terre pour rehausser le niveau d’exigence des entraînements au combat.

Combattre en haute intensité

Le rallye a eu pour objectif de contrôler, dans différents domaines, le niveau de préparation opérationnelle des pelotons AMX 10 RC et des pelotons de reconnaissance et d’investigation du régiment. Pour cela, les unités déployées ont été placées au cœur d’un scénario approchant au plus près les conditions réelles d’engagement.

Chaque peloton a démontré sa capacité à combattre dans un affrontement de haute intensité face à un ennemi paritaire. Pendant 24h, les savoir-faire techniques et tactiques ont été mis à l’épreuve lors d’une marche d'infiltration nocturne afin de mettre en situation de fatigue les Hussards, avant de les  engager dans une phase de combat blindé. Cet environnement chaotique et complexe, propre à la haute intensité, a permis de tester au plus près du réel les pelotons blindés au combat, mais également en sauvetage au combat ou encore en recueil du renseignement.

Tirer les enseignements du passé

Ce rallye reposait sur un deuxième pilier, historique celui-ci. Après la phase de combat, les cadres des pelotons ont suivi pendant une journée les traces de leurs anciens sur les terrains des combats des Ardennes de mai 1940 pour répondre à la question : « qu’aurais-je fait à la place des Anciens avec les moyens dont je dispose aujourd’hui ? ». Cet exercice de réflexion tactique, encadré par la chaire de tactique générale et d'histoire du CDEC, a stimulé leur sens du terrain, aiguisé leur intelligence tactique et tiré les enseignements du passé pour s’exercer à la prise de décision et évaluer la prise de risque.