Armée de Terre
Pour relever le défi du recrutement de 11 000 hommes supplémentaires, l’armée de Terre a lancé début janvier la « bataille des qualifications ». Cette modernisation de la formation vise à davantage de souplesse, de proximité et d’individualisation dans la gestion des ressources humaines.
Répondre aux engagements opérationnels présents et à venir. Pour atteindre cet objectif, la nouvelle organisation de l’armée de Terre consacre le rapprochement de la formation vers l’emploi opérationnel. Ainsi, une cohérence dans la formation des soldats tout au long de leur carrière est mise en œuvre, de leur recrutement à leur reconversion.
Preuve de cette efficience : la Légion étrangère qui a vu son recrutement doubler en deux ans. Alors qu’elle comptait 950 engagés volontaires (EVLE) en 2014, elle en dénombre aujourd’hui 1700, fait « remarquable » souligné par le général Wattecamps, commandant la Direction des ressources humaines de l’armée de Terre lors de sa visite au 4e régiment étranger de Castelnaudary le 18 janvier dernier. Comme il l’a rappelé à cette occasion, « je suis venu essentiellement pour les remercier, saluer l’engagement formidable de cette unité dans la remontée en puissance de l’armée de Terre puisqu’ils ont réussi presque un exploit ».
Face à cette remontée en puissance, l’armée de Terre veille à assurer la qualité des formations et des cadres en mettant l’effort cette année sur les militaires nouvellement engagés. Ainsi, lors de sa visite à Castelnaudary, le général Wattecamps a affirmé qu’ « après la phase de remontée en puissance en 2015-16 qui va se perpétuer en 2017, il faut maintenant lancer cette « bataille des qualifications » que j’ai initiée à partir de début janvier (…). Cet effort, c’est un engagement de tous ».
En effet, comme l’a rappelé le général, « on [la DRHAT] est directement associé aux forces terrestres puisque cet effort va se concrétiser dans les écoles de formation et au sein des régiments pour former nos spécialistes militaires du rang, dans les écoles d’armes pour former nos sous-officiers, dans nos écoles d’officiers pour continuer cette formation qui est vraiment l’affaire de tous. Ça prendra quelques années. C’est un point essentiel pour cette maturité de l’armée de Terre « Au contact » ».
Pour mener à bien ce « combat », l’armée de Terre pourra notamment s’appuyer sur la création d’un 5e bataillon à l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), sur l’augmentation des volumes d’officiers, mais également sur le développement de formations innovantes dans les lycées de Défense, comme le BTS cyber défense à Saint-Cyr-L’Ecole ou la filière électrotechnique/eau-énergie au Prytanée national militaire.
De plus, tout en préservant les principes d’un système de formation qui est reconnu et éprouvé, l’armée de Terre a également pour objectif de moderniser la formation en s’appuyant sur le potentiel des nouvelles technologies. Elle ambitionne ainsi de développer et de mettre en œuvre la numérisation de l’espace de formation dans toute l’armée de Terre (projet NET). Ce dernier s’inscrit dans la transformation digitale de l’armée de Terre, exploitant les ressources du numérique, dans une logique d’excellence. La transformation est en marche…
Droits : Armée de Terre 2022
L’info en + :
La formation des militaires de l’armée de Terre repose sur un système reconnu d’écoles et de centres spécialisés.
• En 2016, ce sont 26 écoles et centres qui ont délivré près de 2 millions de journées de stage à l’ensemble de l’armée de Terre ;
• En 2016, ce dispositif a accueilli 3300 élèves par jour (hors lycées de Défense), soit une augmentation de 15% par rapport à 2015.
L’info en + :
La formation des militaires de l’armée de Terre repose sur un système reconnu d’écoles et de centres spécialisés.
• En 2016, ce sont 26 écoles et centres qui ont délivré près de 2 millions de journées de stage à l’ensemble de l’armée de Terre ;
• En 2016, ce dispositif a accueilli 3300 élèves par jour (hors lycées de Défense), soit une augmentation de 15% par rapport à 2015.
