L’UIISC 1 engagé dans la lutte contre le COVID-19

Depuis le début de la pandémie de COVID-19 en février, les sapeurs-sauveteurs de l’UIISC1 sont mobilisés dans des missions d’appui local en plusieurs endroits du territoire français. Dès que l’épidémie a pris une dimension mondiale, ils ont été engagés afin de freiner l’introduction du virus en France. Les sapeurs-sauveteurs ont ainsi été déployés le 2 février dans une mission de rapatriement des ressortissants français de Wuhan, en Chine. Dans un second temps, l’unité a été mobilisée à Aix-les-Milles et Branville dans la gestion des mises en quarantaine, sur le mois de février.

Les Kodaly ont en ensuite été en mesure de fournir un appui local aux services hospitaliers. En mars, c’est aux urgences de Nogent-le-Rotrou qu’ils ont apporté leur appui par la mise en place d’un sas de décontamination. Les militaires ont également apporté leur savoir-faire en formant le personnel soignant aux protocoles d’habillage et de déshabillage. Trois équipes de sapeurs-sauveteurs sont par ailleurs déployées depuis le 10 avril dans les centres de consultation d’Eure-et-Loir pour procéder à l’accueil et à l’orientation des patients, à leur bilan initial, et au respect des gestes barrières.

L’UIISC 1 a pu apporter dans les Antilles ses compétences en gestion de crise et participer au renforcement des capacités sur place. Ainsi, des sapeurs-sauveteurs sont déployés à Fort-de-France depuis le 13 avril sur des missions de gestion logistique du fret. Les militaires étaient également présents lors du débarquement du Dixmude sur les îles du Nord, la Guadeloupe, ainsi que la Martinique. Ils ont assuré une mission de coordination d’une évacuation sanitaire COVID de la Guadeloupe vers la Martinique.

Le Saviez-Vous ?

Créés en 1978, les Kodaly de l’UIISC 1 interviennent dans toutes les crises, aussi bien sur le territoire français qu’à l’international. Déployés pour lutter contre des feux de forêts, ils viennent également en aide à la population après une catastrophe technologique ou naturelle. Ils ont notamment été engagés à la suite du séisme qui a frappé l’Indonésie en 2018, et pu produire et distribuer plus d’un million de litres d’eau potable.