Devoir de mémoire : la jeunesse sur les rangs

Continuer à honorer et fédérer tout en innovant, sans que ne soient jamais trahis le rituel et la force symboliques de l’acte commémoratif, tels sont les enjeux principaux du devoir de mémoire. L’anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918 constitue, depuis la loi du 28 février 2012, la journée d’hommage à tous les morts pour la France, civils ou militaires, tombés au cours des guerres ou lors d’opérations extérieures. C’est un point d’ancrage naturel pour l’armée de Terre pour valoriser le sens mémoriel et la transmission de l’expérience d’une génération à l’autre.

Une jeunesse engagée

Le devoir de mémoire concerne en premier lieu les jeunes générations parce qu’elles adoptent les valeurs d’engagement qui ont animé tous ceux qui ont donné leur vie pour la France. Le travail de mémoire consiste, par le souvenir, à rendre hommage aux anciens qui se sont donnés et ont contribué, par leurs actions, à la préservation des libertés dont les plus jeunes jouissent aujourd’hui.

À l’occasion du 11 novembre, 139 activités organisées par 63 unités de l’armée de Terre ont contribué à sensibiliser la jeunesse au devoir de mémoire et à l'esprit de défense. Le 2e régiment parachutiste d’infanterie de Marine (2e RPIMa) a accueilli deux classes de collégiens qui ont réalisé un travail de mémoire sur les soldats français venus de l'île de La Réunion et mobilisés lors de la première guerre mondiale.

Le 2e régiment de dragons (2e RD) a partagé la lecture de lettres de Poilus aux enfants des écoles de Fontevraud. Le 48e régiment de transmissions (48e RT) a présenté les différents aspects de leur histoire et de leur métier de transmetteur à la classe de Défense et sécurité globale du collège Théophile de Viau du Passage. Les cadets de la Défense, écoliers, collégiens et lycéens se sont investis dans ces activités de commémoration afin que même les plus jeunes se souviennent et transmettent à leur tour.